Blues

La similitude n’est pas seulement musicale mais physique…! Non seulement la musique et la voix font en effet immédiatement penser à Janis Joplin, mais la silhouette et la longue chevelure de la jeune et belle jeune femme suggèrent elles aussi la grande Dame du Blues partie trop tôt célébrer le Blues sous d’autres cieux. L’opus est produit par Henrik Freischlader et c’est en grand maître de cérémonie qu’il officie ici. Il joue de la basse, de la batterie, et bien évidemment de la guitare. Moritz Fuhrhop le soutient à l’orgue et à la basse sur le titre ‘Let’s Get Crazy’, mais c’est le fabuleux guitariste qui supporte la totalité du projet ‘Sleep Little Girl’ au bout de sa six cordes et des autres instruments. Dix morceaux superbement arrangés et interprétés par la nouvelle Diva germanique du genre. Cela faisait quelque temps que je n’avais plus eu de nouvelles du jeune homme rencontré un soir à l’Espace Blues, rue Barbanègre, et je dois dire qu’avec ce superbe album il se rappelle à mon souvenir de la meilleure façon qu’il soit. Une galette à la qualité indéniable, découverte lors de l’open market qui se tenait à l’issue de l’Assemblée Générale de la European Blues Union à Berlin. L’album est dédié au père de la jeune femme, lui qui a su transmettre l’amour de la musique à sa fille et dont bon nombre de pères feraient bien de s’inspirer. La voix de Layla Zoe est de celles faites pour chanter le rock et le blues, et accompagnée par un génial instrumentiste comme Henrik Freischlader cela vous donne de la dynamite! Le tout a été enregistré, mixé et masterisé par Martin Meinschäfer au studio Megaphon Tonstudios Arnsberg et il n’est pas inutile d’écrire que l’on retrouve ici aussi le fruit de la fameuse qualité allemande!