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Quels que soient les paramètres qui vont prévaloir à l’écoute de cet opus, les résultats ne peuvent qu’être positifs et valorisants! Car tout est à placer sous le signe de l’extrême qualité de l’ouvrage! La pochette, pour ne pas dire le packaging, déjà, est magnifique. Et la musique, me direz-vous, car c’est de musique dont il s’agit…? Ma réponse est simple, rapide, car c’est tout simplement superbe! Disons que l’Attirail, fondé par Xavier Demerliac, met la barre de plus en plus haut. (Mais jusqu’où iront-ils donc…?) L’Attirail, c’est cette communauté de musiciens qui, sous la direction de Xavier, a inventé dès 1994 une musique acoustique sans frontières et ouvertes à 360 degrés à toutes les influences possibles et imaginables. La formation se compose de Hocine Boukella au chant, Chadi Chouman aux guitares banjo et bouzouki, Xavier Demerliac aux guitares, basse, banjo et trombone, Eric Laboulle à la batterie, Alexandre Michel à la clarinette, aux flûtes et au monocorde, Clément Robin à l’accordéon et aux claviers, Xavier Milhou à la contrebasse sur Mordhom, Sébastien Palis au piano sur 4 titres et de Florence Hennequin au violoncelle sur 2 titres. Leur discographie se compose de 15 albums, sachant que les deux derniers s’intitulent respectivement “How to Swim in the Desert” et “Footsteps in the Snow”. Le fondateur de ce collectif est compositeur pour la télévision, et l’illustrateur sonore et programmateur musical d’un lieu breton dédié aux musiques traditionnelles et de voyage. Tandis que le collectif n’hésite pas à écrire et jouer pour le cinéma et les images. Depuis 2008 il crée un ciné-concert par an en partenariat avec Cannes Cinéma. La liste des thèmes abordés ici par l’Attirail feat. Sidi Bemol vaut tous les billets d’avion du monde: texte en roumain, évocation de Shahrekord, chef-lieu des bakhtiaris iraniens, d’origine kurde, un célèbre bandit argentin, l’une des dernières diligences sur le sol américain, texte en kabyle, Errico Malatesta et sa recherche de l’or en Patagonie, Henri de Monfreid, Luis Pardo Villalon qui sauva les naufragés de l’expédition antarctique de Ernest Shackleton, (Cf la couverture !), l’hacienda Huapalas où s’abrita la bandite sociale Barbara Ramos, encore la banquise, l’esprit de liberté cher à ceux qui menaient la vie de bohème à Naples, l’évocation de Jack London dans le Klondike, puis la ville où les chercheurs d’or dépensaient ce qu’ils avaient gagné! Une évocation sublime des voyages et des grands espaces! Essentiel et salvateur! Indispensable!
Dominique Boulay
PARIS-MOVE & Blues Magazine (Fr)
PARIS-MOVE, 4th September 2020
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Un album à vou procurer également, le superbe “How to Swim in the Desert (feat. Sidi Bemol)”, et c’est ICI
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