Rock

Il est certain que cela n’est pas sans ressembler à qui vous savez lorsque l’on évoque ce sixième continent aux antipodes de chez nous, Rock’N’ Roll Ain’t No Crime, Waking Up The Neighbours, aussi bien au niveau des rythmes qu’à celui des titres et des textes, mais un petit autre chose ronronne néanmoins dès le début qui vous fait penser que ce n’est pas seulement une imitation, ou je ne sais quoi, ou qui d’autre… C’est de pur rock’n’roll qu’il s’agit, et les loulous ne sont pas là pour faire de la figuration! D’ailleurs pourquoi faut-il que l’on compare sans cesse… Il y a d’apparentes similitudes, certes, mais n’empêche que cela sonne différemment. La preuve réside dans le fait que d’autres titres font aussi penser au fameux dirigeable qui s’envola au-dessus de Londres en l’an de grâce 1968. Les lascars n’en sont qu’à leur quatrième opus, et plus cela mûrit plus le phénomène prend de l’ampleur. Douze compositions qui sont autant de brûlots balancés à la face d’un monde semi-momifié, figé et anesthésié par des mélodies transistorisées et aseptisées que vous crache un Euro-vision qui n’a rien de vision-naire. Ces musiciens ont accepté la mission qui consiste à nous sortir urgemment de notre torpeur et ils y parviennent sans faute! Leur Woman In Love étant comparable au Gallows Pole des anglais d’hier, rien que ça. Et parce que tout musicien de Rock n’a pas seulement assimilé les rudiments du genre mais également les bases du Blues, les zicos nous démontrent avec brio que la musique bleue n’a pas non plus de secret pour eux, comme l’attestent The Mississippi Delta et Water Of Life!
Lex Koritni est au chant et à la guitare, Eddy Sanatacreu aux guitares, ainsi que Luke Guerden, Chris Brown est à la batterie et Dean Matt Hunter à la basse. Et c’est le génial producteur Kevin Shirley qui est venu faire sonner les titres comme jamais. Il faut dire qu’il avait fourni des gages de bonne volonté avec Joe Bonamassa, Black Country Communion, Beth Hart et j’en passe…
Quelques invités sont venus prêter main forte au quatuor: Vivi Brusco et Farid Medjane (de Trust) sur Try To Live, Carousel ou Seal The Deal ou John Coghlan (de Status Quo) sur Water Of Life. L’album a été masterisé au studio Sterling Sound de New York City, là même où les Australiens de Sydney ont enregistré leur dernière pépite. Que ces douze compositions ouvrent les portes à des milliers d’autres qui attendent pour traverser l’Océan!