KENNY WAYNE SHEPHERD BAND – The Traveler

Provogue
Blues-Rock

Le talentueux guitariste KENNY WAYNE SHEPHERD nous revient aujourd’hui avec un album tout de braises recouvert…! Si le terme de Blues Rock a encore du sens, nous sommes bien ici en présence d’un météore qui peut s’assimiler à cela. KENNY WAYNE SHEPHERD a momentanément mis ses activités avec The Rides de côté pour ne se consacrer qu’à ce nouvel opus (Stephen Stills et Barry Goldberg). Le précédent, l’excellent “Lay It On”, date de 2017 (deux ans, déjà…) et c’est avec passion qu’il se remet au travail avec Noah Hunt au chant, Chris Layton (et oui, encore…) à la batterie, Kevin McCornick à la basse et Jimmy McGorman et Joe Krow aux claviers. Deux mentions spéciales pour la reprise de “Mr Soul” de Buffalo Springfield, titre que lui prête Stephen Stills, et la reprise “Turn To Stone”, fabuleux titre signé Joe Walsh. Un titre que le Kenny fait flamboyer et qui boucle la face B de cet opus sur un morceau que je vous conseille d’écouter et réécouter en boucle tellement il casse la baraque. Les autres compositions sont signées KENNY WAYNE SHEPHERD, qui les emballe avec du 100% pur Rock’n’Blues! Afin de mettre fin de suite à toute tentative de comparaison injustifiée, je vais juste préciser que Joe Bonamassa a 42 ans, 22 albums et 13 enregistrements Live à son actif, est collectionneur de guitares, mais est né, lui, dans l’Etat de New York, tandis que KENNY WAYNE SHEPHERD, qui a le même âge que le Joe, est natif de Louisiane, qu’il a 8 opus à son actif, un Live et deux albums avec The Rides, qu’il est, lui aussi, passionné et collectionneur de guitares, mais aussi de voitures!!! Et je peux vous dire que tout comme Jeff Beck, il bichonnne ses mécaniques et sait les entretenir et les réparer. Le bassiste et le batteur de la formation présente sur cet opus accompagnent également The Rides lors de leur tournée, et à ce propos je précise que KWS, sera lui aussi en tournée à travers l’Europe où il donnera 13 concerts entre le 29 juin et le 16 août. Des dates à noter en rouge (de la même couleur que le vinyle que KWS a fait parvenir à notre rédacteur en chef Frankie), même si hélas, ses tourneurs n’ont vraisemblablement jamais entendu parler de l’hexagone… Pour voir KWS en Live, il faudra traverser les frontières et vous rendre à Amsterdam, Barcelone ou encore Salisbury.

Dominique Boulay
Paris-Move & Blues Magazine (Fr)

PARIS-MOVE, June 19th 2019