Metal

KAMERA OBSCURA: nous sommes certes éloignés de cette fameuse “camera obscura” chère à Aristode ou Léonard de Vinci, mais il n’en demeure pas moins que ce projet-là aussi est particulièrement intéressant à explorer et à écouter! Ce sont quatre français, Cécile MN au chant, Thibaut VLR à la batterie, Jean Philippe STX à la guitare et Franck No L à la basse, qui donnent dans le genre “Cinématic Heavy Metal Rock”. Ce qui n’est pas déplaisant du tout, au contraire, surtout pour un non habitué comme moi, surtout que les musiciens ont une pêche d’enfer et que les temps morts n’ont qu’à aller se rhabiller ailleurs! Les musiciens sont expressifs et persuasifs, et la voix de la Miss préposée au chant est convaincante et envoûtante! Le genre de voix qui ne laisse pas indifférent. Le groupe aligne dix titres sur ce nouvel opus qui arrive après “Copycat” en 2015 et “Dark Reels” en 2014. Inutile de préciser que l’on est convaincu que c’est une formation qui trouve sa pleine démesure sur scène, mais la galette donne néanmoins un aperçu de ce que doit être une prestation Live du quatuor. Et comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, je conclus en vous invitant à aller vous rendre compte par vous-mêmes des effets dévastateurs du concert du 15 mars à La Péniche Antipode, face au 55 Quai de La Seine, à Paris, dans le 19ème. On en reparlera…!
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Dominique Boulay
Paris-Move & Blues Magazine (Fr)
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Formation au son original et prenant, KAMERA OBSCURA mélange la fureur du Metal (guitare, basse, batterie, chant clair/saturé) à l’atmosphère des bandes originales de films (synthés vintage, samples) dans un univers inspiré des plus grands maîtres du cinéma de genre, de Tod Browning à John Carpenter en passant par Russ Meyer, Dario Argento, George Miller et Kenneth Anger.
Après avoir largement exploré les classiques de l’horreur et de la Science-Fiction à travers “Dark Reels” puis poussé l’hommage un cran plus loin avec “Copycat”, KAMERA OBSCURA nous revient avec “The Final Cut”, son nouveau LP, qui s’en prend cette fois-ci au “cinéma bis” américain des années 70 à 80.
“The Final Cut” se détache des sonorités industrielles de ses prédécesseurs pour flirter avec des courants plus organiques tout en conservant l’ADN mutant d’un groupe qui continue son exploration sans limites.
Avec des morceaux comme “Beyond The Valley of The Dolls”, voyage débridé vers la Californie des années 60, “Lucifer Rising” et son atmosphère occulte et incantatoire, “The Howling” empreint de rage et de folie sanguinaire lycanthropique, “The Final Cut” est l’album qui vous fera devenir scénariste, compositeur et acteur à la fois, sans jamais savoir lequel de vous trois tiendra la caméra et le micro.
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Frankie Pfeiffer
Rédac en Chef – PARIS-MOVE
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