Rock |
Une voix, des émotions, quelque chose qui est à fleur de peau, qui marque et qui griffe. L’empreinte laissée par une sensibilité qui ne laissera personne indifférent! Des sonorités qui se prêtent au vague à l’âme et qui savent aller titiller du côté où naissent ces sentiments qui peuvent nous donner aussi bien l’envie de franchir les monts de la face cachée de la lune que le besoin de rester cloitré dans une chambre obscure pendant des semaines entières.
Jim Yamouridis est aux guitares, Seb Martel également, mais il s’occupe aussi du piano électrique. Sarah Murcia tient la double basse, Fabrice Barré joue de la clarinette et de la clarinette basse tandis que Martin Gamet est aux percussions et à la batterie. En ce qui concerne Warren Ellis, il est au violon et à la mandoline, ce qui mérite d’être souligné puisque ce musicien multi-instrumentiste est non seulement guitariste chez Nick Cave and the Bad Seeds mais joue également avec The Ginderman.
Tout de suite mis dans la confidence, on se trouve embarqué et entraîné par l’ambiance intimiste qui s’est installée dés les premières sonorités. Et il est à noter que le restitué du travail de l’artiste est empreint d’un professionnalisme certain. Il faut dire que le lascar n’en est pas à son coup d’essai. Deux albums sortis avec sa formation, The Stream, à Melbourne, et deux autres en France, ‘The Name Of This Place’, en 2005, et ‘Travelling Blind’, en 2008, lui confèrent une certaine légitimité.
Certains penseront à Léonard Cohen et d’autres, presque logiquement, à Nick Cave! Car il y a du charisme dans cette voix là. Le genre de truc qui vous happe, vous captive, vous envoûte et dont vous ne ressortez plus comme avant. Avant…
Rappelons en guise de conclusion que Jim Yamouridis s’est déjà fait connaître des publics français qui ont pu l’écouter lors des premières parties d’artistes tels Jean Louis Murat ou Bashung. Une raison de plus pour aller grossir les rangs de ces amateurs éclairés et de suivre le garçon à la trace.
Paris-Move
Cela vous donne un mélange subtil et explosif à la fois de musique populaire grecque, de folk, de rock et de chanson ‘populaire’ dans lesquels le voluptueux fusionne de manière charnelle avec l’intimiste, à la manière d’un Leonard Cohen qui laisserait exploser toute sa sexualité musicale.
Un album à vous coller des frissons par vagues. Comme celles sur lesquelles surfent les champions australiens. Des frissons par vagues, par grosses vagues.