Jessica Lea Mayfield – With Blasphemy So Heartfelt

Munich Records
Rock
Quand quelqu’un comme Dan Auerbach, des Black Keys, s’implique sur un projet, que non seulement il y joue de la guitare, des claviers et de la batterie, mais qu’en plus il produit l’opus en question, on peut quasi lancer le CD sans une hésitation, même si le nom de la chanteuse, Jessica Lea Mayfield, ne nous dit apparemment rien de précis.
 
J’avoue, j’avoue qu’une petite recherche sur le net m’aura fait découvrir que la jeune femme jouait déjà dans le groupe familial de Bluesgrass, One Way Rider, à huit ans, puis qu’elle joua ensuite dans des rades et bars de l’Ohio sous le pseudo de Chittlin’ avant de sortir un premier album, en 2005, sous le titre White Lies. Faute avouée est toujours à moitié pardonnée, OK?
 
Dès la première écoute de ce second opus, on se retrouve embarqué dans un univers mi-folk mi-rock, si ce n’est mi-punk, ou mi-country, ou mi-… Le genre de truc qui laisse pantois et admiratif car on se retrouve baladé d’un titre à l’autre sans même se rendre compte que la Miss nous a enchaînés à notre fauteuil, avec cette voix pénétrante qui vous embobine pour mieux vous entraîner dans la folle aventure proposée sur ce ‘With Blasphemy So Heartfelt’.
 
Comme moi, vous serez là, scotché dans votre fauteuil, un scotch dans la main gauche et le digipack scotché dans l’autre, et vous en aurez les tympans qui frissonnent en entendant la belle vous chanter dans le cou, et rien que pour vous, ‘I Can’t Lie To You Love’, ‘The One That I Love Best’ puis ‘Kiss Me Again’.
 
A prescrire d’urgence. D’urgence!
 
Frankie Bluesy Pfeiffer
Jessica Lea Mayfield