JAMES COMBS – Falling Under Spells

High Pine Steeple Records
Power Pop
JAMES COMBS - Falling Under Spells

Avant tout, ne pas se fier à la dégaine de vétéran de la scène Americana du suspect. En près de 35 ans de carrière (depuis son power-pop alt-rock band Arson Garden, dans l’Indiana) et pas moins de cinq albums solo, James Combs n’a eu de cesse de brouiller les pistes, à la manière d’un Elvis Costello d’outre-Atlantique. Réalisée en plein confinement, sa nouvelle livraison n’en figure pas moins une dizaine de contributeurs, au premier rang desquels les fidèles John Would (qui y cumule les fonctions de claviériste, bassiste, guitariste et co-producteur) et le groovy drummer Matt Hergert. Sous puissant ascendant Byrds et Beatles ’66, cet album en assume l’empreinte sans complexe (notamment au fil de ses “True Believer”, “Circle Days” et “Nowhere Fast”). “Ruleless Games, “Until This Old Wave Rolls By”, “Cut And Run” et l’entêtant “Joy Is Allowed” n’auraient pour leur part pas déparé le “Walls & Bridges” de Lennon, tandis que “Strange Signs” évolue entre le George Harrison tardif de “Cloud Nine”, Tom Petty et Gérard Palaprat, et que “Remember How We Used To Dance” et “Spells” en font autant avec les Flamin’ Groovies Mark 3 de “Now” et “Jumping In The Night” (traduire: sous haute influence “Rubber Soul” et “Younger Than Yesterday”). À ranger fièrement entre vos Sufjan Stevens, Peter Case, Ron Sexsmith et Matthew Sweet (et donc le plus loin possible de ces misérables plagiaires de Tears For Fears et Oasis). Power folk is here to stay: his name is Combs, James Combs…

Patrick Dallongeville
Paris-MoveBlues Magazine, Illico & BluesBoarder

PARIS-MOVE, May 5th 2022