Blues

Les enregistrements réalisés en studio dans les conditions d’un ‘live’ ont un premier atout, celui de faire immédiatement ressentir s’il y a ou non harmonie entre les musiciens, et ici il y a réellement une parfaite entente entre Jake Walker et les 4 artistes qui l’accompagnent, dont Arthur Neilson himself à la guitare et à la basse. Le set vous offre neuf titres qui font la part belle aux guitaristes, comme cette excellente reprise de ‘Can’t Get No Grindin’ (de McKinley Morganfield), la superbe interprétation de ‘Heads Up’ (signé King/Thompson) et cette très belle version de ‘Somebody On Your Bond’, du maître Taj Mahal. Les compos signés Jake Walker sont de belle facture et crachent un blues pure souche qui ravira tous les puristes des douze mesures. A souligner l’excellent ‘Confidence Man’ qui débute et clôture l’album ; album que vous dénicherez d’ailleurs dans les bacs sous le même nom, ‘Confidence Man’. Un titre qui vous fera revenir en mémoire, inévitablement, la chanson de John Hiatt : ‘Confidence Man’. Y’a des chansons, comme cela, qui vous collent aux oreilles, et celle de Jake Walker vous restera longuement scotchée là, derrière les tympans. Y’a pas à dire, les arnaqueurs inspirent les auteurs-chanteurs, et c’est tant mieux ; alors balancez-vous sur ‘Confidence Man’.