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Une nouvelle étoile brille dans le ciel du reggae et le Bob, de là où il est, doit vachement sourire, tant le lascar est bon. Sûr que le fait de passer une bonne partie de sa jeunesse dans les pays africains vous dégage les neurones et vous ouvre l’esprit mieux qu’entre les tours de La Défense ou de la City. C’est en Afrique, il y a huit ans, en 1992, que Jahcoustix découvre la musique qui tracera non seulement la ligne de sa carrière musicale mais aussi celle de sa vie d’homme libre. A la Bob Marley.
Fasciné par les africains et leur attitude très positive face à l’extrême pauvreté, Jahcoustix prend une leçon de vie et non seulement d’humilité. C’est dans le centre ville de Nairobi où il erre en homme libre qu’il va croiser ce qui va devenir l’essence de son existence, le reggae.
Inspiré par la culture rasta, Jahcoustix écrit ses premiers poèmes et commence à jouer de la guitare. En 1998, il rentre en Allemagne et se dédie corps et âme à cette musique qui ne connaît ni frontières ni limites idéologiques, ouverte sur le monde et les êtres de toutes races et toutes religions.
Dès son premier album, ‘Souljahstic’, sorti en 2003, Jahcoustix s’impose tout naturellement sur la scène rasta comme reggae. Suivront quelques autres albums, dont ‘Colourblind’, en 2004, chez Virgin, avant ce ‘Crossroads’ dont le titre pourrait presque laisser à penser que le lascar a fait un détour par les chemins du blues, histoire de croiser le fameux diable que Robert Johnson rencontra au crossroads, justement.
De ‘Crossroads’ sur lequel apparaît Genleman, dont il assura déjà la première partie de tournée en 2007, à ‘Take me away’, les quatorze titres de cet opus transpirent un reggae lumineux et radieux à faire briller le soleil en pleine nuit avant de vous faire sourire le cœur et l’âme en même temps.
La qualité de l’enregistrement sublime les instruments et les voix: celle de Jahcoustix, bien sûr, mais aussi celles de Gentleman et de Sebastian Sturm, invité, lui aussi, à rejoindre Jahcoustix sur ‘Live Today’.
Un album qui doit faire frissonner le Bob, à où il est, tant il est rempli d’ondes positives. Sublime !
Paris-Move