IN VOLT – In Volt

Socadisc
Blues

Il n’y a pas si longtemps que cela qu’ils ont lâché leur premier scud. ‘In Volt and Friends’ date en effet de 2010 seulement et leur second passage au dessus de la cible ne manquera pas de laisser des séquelles plus prononcées encore. Les frères Gauthier (aka Genius) et leurs deux acolytes qui forment la rythmique reviennent en force, puissance mille. Z’avez Antoine (aka Enton) au chant et à l’harmonica, Jérôme (aka Rony) aux guitares acoustiques et électriques ainsi qu’au chant, auxquels il convient d’ajouter Jean-François ‘Jeff’ aux fûts et percussions ainsi que Sylvain ‘Sly’ d’Almeida à la guitare basse. Deux special guests sont conviés également sur cette galette: Mehran aux chœurs et Laurian Daire aux claviers, notamment sur ‘House of Silence’ qui est ‘la’ balade et ‘le’ tube de cet album.
Pour résumer ce que sont les dix morceaux restant, tous des compos, je peux tout simplement vous dire que c’est réussi! C’est de la musique sur-vitaminée, et ce qui étonne, même, c’est la manière harmonieuse et férocement ‘délicate’ dont la voix parvient à se fondre comme un instrument supplémentaire dans l’univers sonore de cette formation. Comme un glissement progressif vers autre chose de spécial qui serait leur marque de fabrication!
Une écoute attentive ne manquera pas de faire venir à l’esprit de nombreux auditeurs le nom de formations de référence d’hier ou d’avant-hier, mais la magie opère, car la synthèse s’effectue quasiment en direct, et tout naturellement. Le nom même du groupe, In Volt, suggérant par exemple l’électrique AC/DC des australiens de Sydney.
C’est du blues et ce n’est déjà plus du blues, c’est du rock et ce n’est déjà plus du rock et encore moins du blues-rock. C’est la fusion des deux dans une musique qu’il fait bon écouter à toute heure du jour ou de la nuit. Enfin quelque chose qui réchauffe le sang sans que la tête ne tourne trop et ne sois douloureuse.

Dominique Boulay
Paris-Move & Blues Magazine (Fr)

 

In Volt: A supercharged battery with the energised power of a Led Zeppelin mixing Rock and Blues with that inimitable ‘Je ne sais quoi’ unique to the French!
Watch out for the lead vocal, a kind of French Jekyll & Hyde…
Their new, multi-facetted and highly colourful album must be handled with care… it is highly addictive!!!! You’ve been warned…

Nathalie Nat' Harrap
Blues Matters! (UK)

 

In Volt tourne avec cet album éponyme une nouvelle page du rock-blues 'made in France'.

Frankie Pfeiffer
Paris-Move, Blues Magazine (Fr), Blues Matters (UK)…

 

Le packaging, déjà, superbe avec le digipack trois volets et ce livret de 12 pages s’ouvrant en forme d’accordéon, comme pour mieux imposer l’objet, vous laisse sur le cul. Le choix du graphisme et des couleurs à la Stendhal, le rouge et le noir, vous alertent à leur tour: attention au coup de jus, car en mettant les doigts dans la prise IN VOLT, vous prenez une patate d’enfer. Dès le premier titre, ‘I got nothing’, ça monte dans les tours et cela vous s’coue les enceintes. On plonge direct dans l’univers de Led Zep et autres grosses références des 70’s. La gratte de Jérôme est perforante, cinglante. Côté rythmique, c’est du béton armé, avec en bonus ce ‘toucher’ de batteur dont on sent les multiples influences jazzy et metal-rock. Faut bien avouer aussi qu’on a sur cet album une qualité de son digne des très grosses prods, un album qui sonne entre le Live et l’enregistrement studio avec cet effet tsunami qui vous met le salon sens dessus-dessous.
A l’image de la couv du digipack, la voix du chanteur vous envoûtera, vous captera, vous emmènera dans un trip enragé où vos fusibles sauteront les uns après les autres, vous laissant définitivement sur le carreau avec ‘House of silence’, une satanée ballade bonne à vous faire monter les larmes. Le genre de truc sur lequel le public sortira les portables allumés (hé oui, finis les briquets!) et qui sera le slow mortel des soirées dansantes de nos ados. Le truc que toute formation rêve d’écrire.
Accros aux longs soli de guitare, passez votre chemin parce qu’ici tous les titres (sauf deux) font moins de quatre minutes. Rien n’est à jeter, y’a aucun superflu et aucune reprise. C’est du ‘made by IN VOLT’ et c’est de la dynamite en boîte. Le genre de truc qui ne laissera pas indifférent: y’aura ceux qui aimeront beaucoup, à la folie, et ceux qui n’aimeront pas, voire pas du tout, mais cela ne fut-il pas le cas des Stones et autres Led Zep, à leurs débuts…?