Jazz

Il est d’origine turc mais né en Suède, et il est parti à l’âge de 19 ans étudier la musique aux Etats Unis. Il est aujourd’hui propriétaire d’un club de musique à New York et possède sa propre maison de disques, Nublu records. Cela va faire maintenant 8 ans qu’il interprète ses Istanbul sessions à travers le monde, New York, Istanbul, Paris, Sao Paulo, Londres ou Skopje, avec un succès grandissant et incontestable. Il jame aussi bien avec les Red Hot Chili Peppers qu’avec Bugge Wesseltoft au Blue Note de Tokyo. Car en homme actif, Ilhan voyage beaucoup, rencontre énormément de monde, dont pas mal de musiciens, et il s’imprègne de toutes les bonnes choses de par le vaste monde. Alors sa musique, est-ce du Jazz, de l’Electro Jazz Rock ou du Rock mâtiné de jazz…? Qu’importe l’étiquette puisque la mussique est belle et bonne! Un titre, McCoy, évoque qui l’on imagine, tandis qu’un autre, Sex Drugs & Jazz, est plutôt un joli clin d’oeil à l’environnement souvent fantasmé de sexe, drogues et Rock’n’Roll qui entoure les musiciens. Fission nucléaire ou fusion musicale? La question est posée!
Ilhan Ersahin est au saxophone, appuyé par que une rythmique de feu composée de Alp Ersonmez à la basse, Izzet Kizil aux percussions et Turgut Alp Bekoglu à la batterie. Un trio qui n’a pas fait qu’écouter du jazz! Et puis vu la situation d’Istanbul, carrefour entre l’Orient et l’Occident, on imagine bien que les altérations sont nombreuses.
L’album a été enregistré aux Babajim Studios d’Istanbul, en octobre 2014. Toutes les compositions sont signées du saxophoniste, exceptée Falling qu’il a écrite avec le bassiste (qui est aussi arrangeur) et Tarzanca, coécrite avec le batteur. Une fabuleuse bonne surprise!