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Enormissime album du jeune musicien né au Liban il y a à peine 35 ans! Rencontre explosive entre le Jazz rock occidental le plus contemporain et les musiques orientales qui ont bercé le jeune homme tout au long de ses jeunes années. Rappelons tout de même qu’il est fils d’un trompettiste fameux et d’une pianiste émérite, ce qui ne peut qu’influencer sur le parcours futur d’un jeune ado. Imaginez un peu ce point de rencontre entre le sac et le ressac, entre la vague à bout de force qui redescend le long de la grève et, qui dans un ultime sursaut, rencontre celle qui encore pleine de puissance et qui s’en va terminer sa course plus loin et plus haut sur le sable… Et bien la hauteur atteinte par cette musique jouée par Ibrahim et ses musiciens est précisément le point culminant de cette montagne d’eau salée, cette crête où tout commence et tout s’achève. Sept compositions et une interprétation de Run The World (de Girls) composent ce superbe nouvel album de l’artiste. Le 7ème ou le 8ème, selon que l’on écoute d’abord celui-ci ou Kalthoum car tous deux vont être diffusés quasiment en même temps.
Sur cet opus, Ibrahim Maalouf est accompagné de François Delporte à la guitare, Stéphane Galland à la batterie, et du prestigieux Eric Legnini au Fender Rhodes et aux claviers. Ibrahim est bien entendu à la trompette et aux claviers. Seul utilisateur de la trompette à quarts de ton, instrument inventé par son père, c’est peut-être aussi à cause de cela qu’il a reçu le 13 avril 2011, lors d’une cérémonie organisée au Siège de l’UNESCO, le titre de Jeune artiste oeuvrant pour le dialogue interculturel entre les mondes arabe et occidental de la directrice générale de l’UNESCO, Irina Bokova.
Cet album est le carrefour ultime où toutes les musique se rencontrent, se croisent et se mélangent pour ne plus faire qu’UNE. Génial, absolument génial…!