Rock

Hey, les mecs, voila revenu le bon vieux temps du rock’n’roll…! Le grand Ian Hunter, celui là même qui grava huit 33 Tours avec Mott The Hoople entre 1969 et 1974 et qui enregistra ensuite 19 CD en solo, nous revient aujourd’hui avec son vingtième opus personnel. Sortez les bougies car pareil anniversaire se fête, surtout que l’opus est de la bombe! Cette fois il est accompagné du Rant Band et, une fois de plus, il ne s’est pas entouré de novices. Le type aux fûts, Steve Holley, a cogné pour Wings et Joe Cocker, Paul Page (basse) a joué et accompagné le grand Dion, tandis que James Mastro (guitares) a joué avec Patti Smith et John Cale. Sans compter Mark Bosh aux guitares également, Andy Burton aux claviers et Andy York (John Mellencamp) aux guitares également. Rien que du beau linge, donc, pour interpréter les compositions puissantes du grand Ian. Tantôt sur des beat rock, tantôt sur des ballade, la voix toujours si singulière et reconnaissable entre mille colle parfaitement à tous les rythmes. Gageons que la reformation de Mott The Hopple à l’occasion des concerts de 2009 à l’Hammersmith Odeon de Londres ont insufflé une inspiration nouvelle à l’un des héros de la scène rock british émergente des sixties. Celui qui déclare ne jamais chercher l’inspiration mais toujours attendre que celle-ci vienne d’elle-même, nous expliquait que l’écriture musicale a toujours été un mystère pour lui. Comme pour le soleil, il lui suffit d’être là, au moment opportun, pour le saisir. Et les rayons qu’il a attrapés pour nous et qu’il nous offre sur cet album sont là pour nous réchauffer le coeur.

 

Il est dit, il est écrit que les légendes du rock sont éternelles. En voici une, de légende, qui reste toujours debout, avec cette voix qui nous balade au travers de plusieurs décennies, depuis Mott The Hoople. La voix est encore et toujours là, et je vous parie qu’elle restera toujours là. Un mec aussi culte que légendaire dont les lunettes noires sont aussi fameuses que sa chevelure et sa voix. Le charisme made by rock’n’roll qui vous colle des frissons et qui vous fait replonger direct dans les tous premiers titres de Mott. Compos imparables qui ont marqué des générations de groupes, de chanteurs et d’amateurs de rock. Sur ce vingtième album les compos sont de la même veine, percutantes, fracassantes, et ca vous décolle la pulpe du fond. Un album qui, je l’espère, vous obligera à vous replonger dans les 19 autres, si vous ne les connaissez pas encore, et dans ceux du mythique Mott The Hoople, bien sûr.