Comics

Elu meilleur scénariste aux Eisner Awards 2021 – l’entre-soi de la BD américaine – pour le hit de Boom Studio adapté sur Netflix Something Is Killing The Children, James Tynion IV s’affranchit définitivement de son bienfaiteur Scott Snyder (Batman) pour développer sa série d’horreur à la Stephen King dans l’édition indépendante. House Of Slaughter, directement soldé à 10 euros, est le premier spin-off de cette série mère. Et puisqu’on n’est jamais trop aidé (avec la liaison, SVP), c’est le militant Tate Brombal qui écrit en reprenant les totems “minorité visible” et “homosexualité masculine” de l’ineffable plateforme de streaming. Le scénario, aussi famélique que dans un manga yaoi du catalogue Taifu, n’arrive qu’en troisième position dans la hiérarchie des priorités: Aaron Slaughter, novice soumis à une chasse rituelle pour prouver sa capacité à tuer les monstres en meute et gagner ses crocs, s’éprend de son colocataire dont l’ordre et la famille ont été massacrés. Les dessins de Chris Shehan et les fautes de français dans la recension de quatrième de couverture finissent de niveler cette pantalonnade par le bas.

Jean-Christophe Baugé
BLUES MAGAZINE/ JAZZ NEWS/ LEGACY (DE)/ METALLIAN/ PARIS-MOVE/ ROCK & FOLK

PARIS-MOVE, July 20th 2022

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