HOLEBONES – Loud

B District
Blues-Rock
HOLEBONES - Loud

Originaires de la région de Milan, les quatre cavaliers de Holebones optèrent leur nom en référence au plat qui rendit leur pays fameux parmi les gourmets du monde entier, l’osso-bucco. Soutenus par la rythmique d’Andrea Caggiari et Leif Searcy, les deux guitar slingers Heggy Vezzano et Niccolo Polimeno témoignent d’une redoutable complémentarité. Qu’il s’agisse des reprises du “Mojo Hand” de Lightnin’ Hopkins, du “Hard Time Killing Floor Blues” de Skip James, du “Just Like A Bird Without A Feather” de RL Burnside, du “Black Man” de Stevie Wonder, ou du “Catfish Blues” que popularisèrent (à une génération de distance) Muddy Waters et le Taste du regretté Rory Gallagher, les huit plages de leur premier album sonnent le plus souvent comme une jam au sommet entre Robin Trower et Johnny Guitar Watson, sous l’égide patronnesse d’un certain Jimi. “Ain’t Gonna Let Nobody Turn Me Around” bénéficie de l’apport bienvenu de l’harmonica du grand Andy J. Forrest, tandis que le lancinant “Death Have Mercy” de Vera Hall bénéficie du traitement lugubre qui s’impose. En conclusion, leur version de “Rollin’ & Tumblin'” ne fait guère davantage de quartier que celle qu’en exécuta Cream en 1966 (tout en s’en démarquant avec goût). Une formation à suivre.

Patrick Dallongeville
Paris-MoveBlues Magazine, Illico & BluesBoarder

PARIS-MOVE, November 17th 2021

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Site internet du groupe ICI

HOLEBONES – “Mojo Hand” (Official Video):

HOLEBONES – Death Have Mercy (OFFICIAL LYRIC VIDEO):

THE HOLEBONES – LIVE@NidabaSTUDIO: