| Folk psychédélique, Indie |
Entre Syd Barrett (“Things Get Really Slow”), Jacco Gardner (“All Is Perception”), Tame Impala (“But Not You Anymore”),The Mystery Lights et Peter Perrett (“Wasting Time Inside”), Brian Wilson (l’élégiaque “Fold The Corner”), les High Llamas (“Spin Out”), Todd Rundgren et les Byrds de “Dolphin Smile (la plage titulaire et le translucide “Déjà Vu”, à la contemplation duquel David Crosby n’aurait eu nulle peine à distinguer son propre ADN), le Breton Quentin Le Gorrec (alias Hayden Besswood) déploie, pour son premier album, un vertigineux panel de références, au fil duquel l’auditeur se trouve transporté à travers l’espace et le temps. Sa pop mélodique, aux essences croisées de folk et de psychédélisme vintage (assaisonnées d’une subtile touche électro liée à sa production DIY) charrie des pépites dont les effluves proustiennes traduisent une recherche quasi-obsessionnelle du Temps Perdu. Un peu comme pour le sixième album de Vinyl Williams (paru l’an dernier sur le même label, et chroniqué ICI), ou encore “The Mystery Lights” et les Stones de “Their Satanic Majesties Request”, nous voici donc en présence d’une expérience rétro-futuriste avérée… But I like it, like it, yes I do: un premier essai des plus prometteurs, indeed.
Patrick DALLONGEVILLE
Paris-Move, Blues Magazine, Illico & BluesBoarder
PARIS-MOVE, April 24th 2023
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