Jazz |
Partant de la formule qu’il n’est jamais trop tard pour bien faire, je profite de l’actualité pour commenter ce dernier ouvrage musicale d’Harry Beckett, parti le 21 juillet 2010 jouer pour ceux qui reposent en paix. Ce génial musicien nous a en effet tiré sa révérence cet été. Avec discrétion. Il était donc normal que je vous propose la chronique son dernier opus et en profiter pour revenir un peu sur la carrière de ce musicien natif des Caraïbes.
Né à la Barbade, en 1936, ce trompettiste est partie prenante de la scène jazz et free jazz britannique des cinquante dernières années. Il a joué avec Charlie Mingus dés son arrivée sur le vieux continent mais aussi avec John Surnam, Django Bates, Ronnie Scott, Stan Tracey, Davis Murray et Keith Tippett, ni plus ni moins. Soit toute l’avant-garde du jazz britannique.
Et ils sont encore une dizaine de musiciens à participer à cet ouvrage, ainsi que le fils du génial trompettiste. De nombreux musiciens participant à cet album sont insulaires de la même région du globe, la Jamaïque n’étant pas si éloignée que cela, tout compte fait.
L’album vous propose douze compositions cosignée Beckett et A. Maxwell, J. Delgado ou N. Coplowe, l’un des bassistes du combo.
Harry Beckett disait: ‘J’ai voulu faire une musique que les gens puissent fredonner, qu’ils puissent écouter et qui les fassent danser. Cet album n’est fait que pour cela.’
Ce que l’écoute e ce disque confirme, indiscutablement. Un disque de jazz résolument tourné vers l’avenir et dont l’atmosphère est emprunte de petites touches novatrices qui lui permettent de tisser cette atmosphère bien particulière dans laquelle nous ressentons de multiples influences.