Gary Moore – Best of

EMI
Blues

Rien que du grand bonheur que de passer quelques instants, forcément trop brefs, avec le grand guitariste qu’est Gary More. Et c’est à un Very Best of de l’artiste que nous avons à faire ici! Cela va des ‘Parisienne Walkways’ qui datent de 1978 à une grande proportion de morceaux qui ont été remasterisés en 2002. Quarante cinq morceaux de blues comme lui seul pouvait les faire sonner sur ses Gibson Les Paul. Deux cent vingt trois minutes cinq secondes de riffs, de soli et de suite d’accords de la gamme pentatonique qu’il maîtrisait si bien. Deux galettes accueillent 32 morceaux enregistrés en studio et la troisième propose des morceaux enregistrés en concert. Seuls trois titres, ‘Empty Rooms’, ‘Out InThe Fields’ et ‘Parisienne Walkways’ sont captés en studio ‘et’ en concert. Et pour les amnésiques, s’il en existe encore, l’intérieur du coffret contient les reproductions des douze albums les plus représentatifs de la période bleue de la carrière de cet immense artiste. Gary Moore a contribué à la composition de la plupart des titres, mais quand il ne l’a pas fait, les compositeurs de ceux-ci font partie du gotha du genre: George Young et Harry Vanda pour ‘Friday On My Mind’, Jim Mc Carthy, Keith Relf et Paul Sammel-Smith pour ‘Shapes Of Things To Come’, John Bundrick, Paul Kossof, Paul Rodgers, Simon Kirke et Yamauchi pour ‘Wishing Well’, Cootie et Pharrell Williams pour ‘Oh Pretty Woman’, PA Greenbaum pour ‘I Loved Another Woman’, BB King et Jules Taub pour ‘Woke Up This Morning’, Dan Robey et Joe Veasey pour ‘Further On Up The Road’, Milton Campgell pour ‘The Blues Is Alright’, CG Adams et PA Greenbaum pour ‘If You Be My Baby’, Willie John Little pour ‘Need Your Love So Bad’, Phil Lynott pour ‘Military Man’, Peter Green pour ‘Stop Messin’ Around’, Dan Malone pour ‘Midnight Blues’ et Jessie Mae Robinson pour ‘Cold Cold Feeling’. Soit quatorze titres sur les quarante cinq que contient l’opus. Cela permet un éclairage supplémentaire sur l’artiste et ses influences, car il n’est pas allé piocher chez n’importe qui. Mais j’aimerais que l’on considère cet ouvrage comme une invitation à une nouvelle exploration de l’oeuvre du génial Irlandais de Belfast qui nous a quitté il y a déjà plus de 20 mois et qui mérite que l’on se replonge dans toute sa discographie. Ecoutez ce Best of et rendez à Gary Moore l’hommage qu’il mérite en allant chercher chez votre disquaire favori l’intégralité des albums de ce génial guitariste.

Dominique Boulay
Paris-Move , Blues Magazine

Gary Moore