Jazz |
Après Legacy et Brooklin, voilà venu Synthesis! Le jazz acoustique des précédents opus laisse la place au jazz électronique, l’une des caractéristiques phares de ce jeune saxophoniste compositeur étant le perpétuel renouvellement des genres. Ceci dit, il est quand même fréquent chez ce nouveau quarantenaire de côtoyer l’électro puisque dès 1999 il réalisa ses Cosmik Connection avec l’Electro Jazz4tet, qu’il poursuivit avec Grand Panache en 2006 pour les achever en 2010 avec Atomik. Sans parler de Travels, en 2011, qui évoquait non seulement le genre musical en question mais aussi la musique répétitive façon Terry Riley.
Gaël Horellou a repris sur cet opus un musicien habituel de son quartet, Antoine Paganotti à la batterie, et c’est dorénavant Géraud Portal qui joue de la double basse. Gaël joue des saxophones alto & soprano, utilise l’ordinateur et compose tous les titres, au nombre de 10 sur cette galette. Et il faut compter sur David Patrois au vibraphone pour nous plonger dans l’atmosphère cosmique et organique de ce nouvel album.
Les titres évocateurs et suggestifs annoncent la couleur sans détour: Cité Engloutie, Atlantis, Fractals, Constellation ou Hypnosis, pour n’en citer que quelques uns. Une odyssée musicale de près de 75 minutes dont on ne sort pas intact tant on est très vite complètement immergé dans un univers onirique unique! Ce disque a été enregistré Live à la Rodia de Besançon, et il vient superbement enrichir l’oeuvre déjà abondante d’un musicien qui ne fait que progresser et s’améliorer de disque en disque. Il en affiche déjà 18 à son compteur.