F.A. CULT – Hermetic Delight

OCTOBERTONE / L’Autre Distribution
Rock Indé
F.A. CULT - Hermetic Delight

Pour qui ne connait pas cette formation, autant le dire de suite, cela fait près d’une dizaine d’années que le groupe existe. Ils arrivent du pays des cigognes mais j’imagine que la tâche était trop difficile pour ces volatiles de déposer les quatre musiciens au sommet d’une cheminée. S’ils ont attendu un certain nombre d’années et effectué un nombre certain de concerts avant qu’on ne vous les présente, c’est parce que pour eux la notion de temps n’a rien à voir avec l’écoute de la musique. Pour eux, le seul paramètre qui en impose, c’est la qualité. Et c’est là-dessus que les loustics se sont dédiés pour sortir ce Hermetic Delight. Peu importe qu’il s’agisse de sons passés ou présents, d’une formation qui existe encore ou non, que tel titre ait été enregistré en 1967, 79 ou 2009…, la musique de qualité c’est toujours I.M., ici et maintenant, et on l’interprète comme on respire. Et c’est donc à ce moment précis, I.M., qu’ils ont décidé de nous offrir la leur en pâture! Les membres de F.A. CULT, le nom du combo qui a pondu ce très bon Hermetic Delight, ont pour identité et fonction: Zeynet Kaya au chant, en version française, anglaise ou turque, Nicolas Kientzler à la basse, Atef Aouadhi à la guitare et Delphine Padilla à la batterie. Vous avez noté, j’espère? Hé oui, car dans ce groupe c’est la parité parfaite! C’est Charles Rowell, des Crocodiles, qui a produit ce disque qui va secouer les ondes des radios qui ont du goût, le bon, le vrai. Une prod qui est (presque) logique, puisque Atef Aouadhi est également bassiste des Crocodiles. Hermetic Delight, c’est un déluge de belles notes à la couleur rock qui sied fort bien aux textes qui suggèrent la nuit, Glassdancers ou Le Parfum de la Nuit, These Quantic Feelings ou bien une relation amoureuse décomplexée, Common Love Square et j’en passe, des thèmes, puisqu’il y a 10 titres pour une durée de plus de quarante minutes au cours desquelles on ne s’ennuie jamais, mais au contraire, où l’on reste en haleine, dans l’attente de nouvelles surprises sonores. Une bien belle réussite!

Dominique Boulay
PARIS-MOVE & Blues Magazine (Fr)

PARIS-MOVE, May 26th 2020