Eliza Gilkyson – Secularia

Red House Records
Folk

“She sings her best when nobody’s listening” (“elle chante de son mieux quand personne n’écoute” – Solitary Singer)
Il y a beaucoup de chanteuses qui aimeraient avoir une voix en velours, légère et douce comme un vent d’été, qui porte et qui emporte, un style envoûtant et magique. Chez d’autres artistes, on remarque souvent les efforts pour arriver à ça, et la plupart de temps c’est soutenu par des effets vocaux au moment du mixage. Malgré tout, même avec les meilleurs ingénieurs du son, aucun miracle n’est possible si la voix de l’artiste n’est pas au rendez-vous avec une âme et une sensibilité telles que celles de Eliza Gilkyson. Lorsqu’on l’écoute, sa voix nous semble familière, comme si on l’avait entendue depuis notre plus tendre enfance. Pour nous dire des choses très importantes, Eliza Gilkyson nous attire dans sa poésie sublime, sur son nouvel album “Secularia”, après son précédent album “The Nocturne Diaries”, paru il y a quatre ans.

“Time for leaving the land of the beautiful lie” (“le moment de quitter le pays des beaux mensonges” – Lifelines)
Voici un chef d’œuvre imaginaire et profondément anti-guerre, sans prendre parti dans la politique. Même dans ce monde difficile à vivre pour à peu près tout le monde, Eliza Gilkyson nous amène vers un paysage où les gens peuvent se permettre de rêver encore, et elle exprime son respect pour “the beauty that saves me,” (la beauté qui me sauve” – Seculare).

“Walking through green fields and minefields” (“à travers les champs verts et des champs de mines” – Through the Looking Glass)
Eliza Gilkyson nous appelle à réfléchir sur notre place sur terre dans un moment d’histoire ou les gens sont de plus en plus divisés: “We cover our ears until they cry no more” (on couvre nos oreilles jusqu’à ce qu’ils ne pleurent plus… – Reunion). Eliza Gilkyson fait référence à William Butler Yeats dans Lifeline pour nous dire que même dans le désordre, on peut s’accrocher à la vie (“the center cannot hold… lifelines glow in the dark”). Même dans une nuit métaphorique, nous ne sommes pas complètement perdus (“hearts like lifelines light our way home in the dark.”).

Dans cet album de “folk citadin” profondément mélodique et insolite, Eliza Gilkyson nous propose sur deux titres des paroles issues des poésie de sa grand-mère (Phoebe Hunter Gilkyson) en collaboration avec son papa, aussi chanteur de folk (Terry Gilkyson). Il y a aussi un traditionnel duo anti-guerre chanté avec le regretté Jimmy Lafave (Down by the Riverside), un gospel sans religion définie avec Sam Butler (Sanctuary), la participation de Shawn Colvin, le Tosca String Quartet ainsi que quelques-uns des plus grands musiciens d’Austin.
Disponible sur CD et vinyl, édition-limitée.

Ilene Martinez
Bayou Blue Radio – Paris-Move

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Eliza Gilkyson – Solitary Singer (Official Audio) sur YouTube: ICI

Eliza Gilkyson – Secularia – Tracklisting:
1  Solitary Singer  3:15
2 Lifelines  4:05
3 Conservation  3:57
4 In the Name of the Lord  4:10
5 Dreamtime  3:56
6 Seculare  4:33
7 Reunion  4:46
8 Sanctuary  3:46
9 Through the Looking Glass  4:00
10 Emmanuelle  6:18
11 Down By the Riverside (feat. Jimmy LaFave)  5:24
12 Instrument  4:30

Released: Jul 13, 2018 – ℗ 2018 Red House Records

Also Available on iTunes HERE