DUSTBOWL REVIVAL – Is It You, Is It Me

Medium Expectations / Thirty Tigers
Pop
DUSTBOWL REVIVAL - Is It You, Is It Me

Dustbowl Revival est un combo à géométrie variable dont le noyau dur ne comprend pas moins de huit musiciens. Formés à Los Angeles en 2007, et initialement catalogués “alternative country”, ils témoignent cependant avec cet album (leur cinquième en studio) d’un éclectisme débordant largement cette étiquette restrictive. De fait, on peine à croire que l’essentiel des douze titres qui le composent fut élaboré sur le vif en studio, tant ils se distinguent par leur diversité. Avec les voix mêlées de Zach Lupetin et Liz Beebe, le suranné “Sonic Boom” rappelle ainsi l’époque où les frères Mael s’acoquinaient avec les Mankey dans la première incarnation angélène des Sparks (alors encore nommés Halfnelson): les cuivres et le violon s’y entremêlent sur un rythme de valse étourdissant. “I Wake Up” et “Penelope” évoquent pour leur part un croisement entre les Milk Carton Kids, Weezer et les Everly Brothers: une pop débridée, servie par des orchestrations astucieuses (telles ces percussions DIY qui se déchainent sur la coda du second). Aussi lumineuses que leurs paroles s’avèrent graves, la mélodie et les arrangements de “Get Rid Of You” (sur la tuerie du lycée de Parkland, en Floride), ainsi que ceux de “Mirror” et “Let it Go”, n’évoquent rien moins que la luxuriance du premier album de Big Star (avec les regrettés Chris Bell et Alex Chilton). Le genre de comparaison qu’il convient de manier avec prudence, mais je vous défie de trouver plus juste. Un reggae beat tel que celui de “Ghost” s’habille ainsi de chœurs soul et de cuivres jazzy, tandis que “Nobody Knows (Is It You)” se déhanche sur un second-line beat louisianais faisant la part belle à une fanfare néo-orléanaise, dans l’esprit des Kinks au début des seventies. À l’arrivée, un tourbillon foisonnant de créativité, dont les multiples facettes se révèlent davantage à chaque écoute. Un genre de chef-d’œuvre pop jubilatoire et hors du temps, à classer entre le “Odessey And Oracle” des Zombies et le “Forever Changes” de Love. Je précise (à l’intention des sempiternels persifleurs) que j’écris ces lignes à jeun. Surprise du chef: garçon, la même chose!

Patrick Dallongeville
Paris-MoveBlues Magazine, Illico & BluesBoarder

PARIS-MOVE, December 3rd 2019

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Avec son cinquième album au cours des 12 dernières années, DBR, DustBowl Revival, comble l’auditeur (difficile) que je suis! Les voix sont parfaites, les orchestrations impeccables et les compositions magnifiques. Le changement d’orientation musicale est pleinement accompli et réussi. Ils avaient débuté en interprétant un Jazz made in Dixieland et une musique folk marquée, historiquement, et les voici qui se renouvellent avec un mix teinté de Soul, de Rock et de Funk du meilleur effet. On pense à des versions très modernes des Mamas And Papas ou de Peter, Paul & Mary, et de quelques autres encore… car il y a bien eu de nombreux artistes qui ont donné dans ce genre de musique, mais alors là, avec DustBowl Revival, la réussite est totale!! Il faut rappeler que ce n’est pas leur premier disque non plus et qu’ils ont leur propre label, Medium Expectations Label, mais aussi qu’ils sortent cet excellent opus avec l’aide et le soutien de THIRTY TIGERS de Nashville. Le groupe domicilié à Venice, Californie, est à géométrie variable et le line up change parfois, mais peu importe puisqu’ils sont toujours excellents! Z-Lupetin est à la guitare et au chant, Liz Beebe au chant et au ukulélé, Connor Vance au violon, Matt Rubin à la trompette, Ulf Björlin au trombonne et Joshlyn Heffernan à la batterie. Mark Daniel Joseph, mandoline, ne fait plus partie du groupe mais il a participé à l’écriture des 13 morceaux. James Klopfleisch n’est plus dans l’ensemble, lui non plus, et il est remplacé à la basse par Yosmel Montejo. Ils viennent d’achever une tournée, le Dustbowl Revival LIVE EAST & WEST de 15 dates et ne vont pas tarder à entreprendre un Is It You, Is It Me RELEASE TOUR de 15 dates. Une seule question: faut-il aller aux Etats Unis pour les applaudir, ou peut-on espérer qu’un jour…??

Dominique Boulay
Paris-Move & Blues Magazine (Fr)

PARIS-MOVE, December 15th 2019

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