Rock

Avec près de 50 années de carrière, le groupe natif de Hertford, en Angleterre, est à la veille de la célébration de son cinquantenaire. Son demi-siècle, tout simplement. Occasion également pour cette formation culte de fêter ses “noces d’Or” avec les publics du monde entier.
Avec la publication d’Infinite, DEEP PURPLE comptabilise 20 créations discographiques de 1968 à 2017. Le line up du groupe a, certes, changé, mais la structure de celui-ci est toujours restée la même : chant, guitare, basse, batterie et orgue. Des musiciens célèbres sont passés et s’en sont allés, comme le regretté Jon Lord (9 Juin 1941 – 16 Juillet 2012), mais ceux qui demeurent et maintiennent l’esprit et la tradition de la formation sont toujours aussi brillants et performants : Ian Gillan, 35 ans au sein de la formation, chanteur – Steve Morse, 23 années au compteur, guitariste – Roger Glover, 37 années, bassiste – Ian Paice, 41 années, batterie – et Don Airey, 15 années, à l’orgue Hammond…
Dès les premières notes de ce nouvel album, on se retrouve comme à la maison lorsque ado on frémissait sur les morceaux du fameux “Deep Purple In Rock”, produit par le Band lui-même alors que ce dernier l’est par Bob Ezrin (Lou Reed, Alice Cooper, Kiss, Pink Floyd ou encore Peter Gabriel) qui signe 9 compositions avec les autres membres du groupe !
On a comme une forte impression que rien n’a changé, si ce ne sont les compos et les nouveaux rythmes que l’on découvre avec plaisir. Une certaine atmosphère “led-zeppelienne” entoure même ces nouvelles compositions, ce qui pour moi n’est pas vraiment surprenant lorsque l’on sait que les deux groupes anglais qui sont à l’origine de ce qui allait devenir le Hard Rock ont pris leur essor quasiment en même temps, en 1968. Nous voilà donc avec 10 nouveaux titres dans la plus pure tradition “deep-purplelienne” avec toutefois une surprise de taille, une fabuleuse reprise du “Roadhouse Blues” des Doors !
Tous les ingrédients sont réunis pour que ce morceau soit justement un très grand TITRE : un solo atomique de Steve Morse à la guitare Stratocaster, une partition de piano exceptionnelle et une section rythmique irréprochable ! Un rappel torride que l’esprit des années ’70 demeure présent dans tous les cœurs et les esprits. Et pour que cet esprit perdure encore et encore, DEEP PURPLE s’embarque pour une série de 31 concerts dans toutes les capitales d’Europe, tout d’abord, puis dans 20 villes américaines avant ensuite de repasser finalement par 10 autres villes européennes. Tout cela avant la fin novembre de l’année en cours ! Et Paris c’est le 3 juin 2017 !! Pensez à réserver vos places !!
.
Dominique Boulay
Paris-Move & Blues Magazine (Fr)
.

Communiqué :
DEEP PURPLE recently announced their “Long Goodbye Tour”, which will bring the legendary live show once again all over the world. The band has not yet answered the many questions received by fans from all over the world who are speculating about the meaning of the title “InFinite” and “Long Goodbye”.
.
Singer Ian Gillan declared : “If you take it literally, you may, quite reasonably, think the ‘Finite’ part of the word describes the life of DEEP PURPLE, with a clear beginning and a nebulous end; but what of the ‘in’ bit ?  The word ‘infinite’ is a three-dimensional, double-edged sword. It describes something that goes on forever in all directions; not unlike its temporal equivalent ‘Eternal’. What’s that all about ?”
.

.

A voir absolument : Deep Purple “Time For Bedlam” Official Lyric Video from the new album “inFinite” is here !
.