Pop, Rock

C’est le premier album solo du musicien franco-britannique David Guez qui nous livre là le premier chapitre d’une série de deux volumes qui ont pour thématique principale le temps, le temps idéalisé qu’il n’a pas connu et celui fantasmé dans lequel il se projette. Sa musique est visiblement fortement imprégné de musique anglo-saxonne des années 60, 70 et 80, et on peut y ressentir aussi bien du Steely Dan que du Peter Gabriel, les Beatles, les Carpenters, Stevie Wonder et quelques autres dont je vous laisse deviner le nom, car les racines musicales sont fortes, belles et solides. Comme celles d’un chêne qui assurent la stabilité et la croissance du tronc, de l’arbre. Tout comme ici elles assurent celles de David Guez. Celui-ci assure les parties vocales, les guitares acoustique et électrique, les pianos acoustique ou électrique, les basses, les synthés et les percussions, et il s’est entouré d’une multitude de guests, preuve que son projet a attiré d’excellents musiciens intéressés à associer leur talent à celui d’un véritable artiste-créateur, David Guez. A preuve, c’est également Chris Elliott (Amy Winehouse) qui s’est occupé des arrangements musicaux, et Lawrence Azerrad (Sting) qui est le directeur artistique de ce très bel album. Le disque a été enregistré entre Paris, Londres et New York, et il a été mixé à Los Angeles. Fab Dupont, guitares et programmation, Neil Conti, batteur de David Bowie, Mick Jagger & Paul Young, et Chris Elliott pour les arrangements cordes et la direction d’un orchestre de chambre de 16 musiciens, accompagnent David Guez tout au long de cet opus qu’il a quasiment composé seul, ou accompagné. Un disque très bien léché où rien n’est laissé au hasard. Quelque chose de propre et très bien fait, qui séduira tous les amateurs de belle et bonne musique! En Live, ce sont des musiciens comme Thibault Barbillon, Antoine Reininger, Mathieu Penot ou Cyrus Hordé qui sont de la partie, et je vous recommande vivement de voir cette formation là en Live. Vous en repartirez conquis, subjugué. Pour conclure, je vous dirais même qu’en écoutant ce David Guez, on pense également à Ed Motta. C’est dire le talent et la classe du mec!

Dominique Boulay
Paris-Move & Blues Magazine (Fr)

PARIS-MOVE, April 19th 2019