Rock

Hey les mecs, un scoop: le rock’n’roll est bien vivant et cet opus a de quoi vous en mettre plein les oreilles! Avec ce fulgurant “Hara”, DÄTCHA MANDALA nous balance rien moins que 11 titres aussi explosifs que somptueux, et 11 occasions ou presque de vous faire vibrer les tympans bien enfoncés dans la zone rouge du compte-tours! Ces DÄTCHA MANDALA exercent depuis 2009 et ils avaient bien sorti quelques bricoles avant leur premier album, “Rokh”, la même année que leur concert au Stade de France, en première partie des Insus, en 2017. Les concerts, on peut en parler, car ils en ont plus de 600 à leur actif. Ils ont écumé plus de 10 pays d’Europe et s’en sont même allés balancer leurs riffs outre Atlantique, à New York et Montréal. Particulièrement doués ou bigrement talentueux, ou les deux à la fois, ils manient avec beaucoup de dextérité le yoyo entre les bonnes vieilles choses des seventies et celles d’aujourd’hui. Certains ne manqueront pas d’ailleurs de faire des comparaisons avec de supers groupes à la liste de titres cultes longue comme le bras, ce que nous éviterons de faire ici, par souci de ne pas propager davantage un mal bien français, car ces DÄTCHA MANDALA méritent rien que moins d’être connus et reconnus pour leur musique et leur nom à eux. Mais attention, ce que nous propose cette formation qui va marquer de son sceau de feu la décennie à venir, n’est pas que de la musique! Nicolas Sauvey (voix, basse, guitare acoustique et harmonica), Jérémy Saigne (lead guitare et voix) et Jb Mallet (batterie et voix) veulent également participer à l’éveil de la conscience écologique! Le titre de l’opus nous invite d’ailleurs à essayer de maîtriser pleinement le centre d’équilibre entre ciel et terre qu’est notre réservoir d’énergie vitale: le hara. Tirer partie de ce voyage vers l’intérieur devrait changer notre perception du monde pour le transformer!

Dominique Boulay
PARIS-MOVE & Blues Magazine (Fr)

PARIS-MOVE, April 18th 2020