Blues

Une nouvelle étoile brille dans le ciel de la nuit bleue. Elle a pour nom Dani Wilde et est native du Wiltshire, en Grande Bretagne. L’opus que j’écoute quasi religieusement en ce moment est le deuxième qu’elle réalise pour Ruf Records, après ‘Heal My Blues’ sorti en 2008.
Info importante, le producteur de l’album n’est autre que Mike Vernon, le père du British Blues. Savoir qu’il est à l’origine de l’épopée de John Mayall et des Bluesbreakers, de Fleetwood Mac, de Chicken Shack, de Duster Bernnett, de Savoy Brown et de Ten Years After lui confère tout de même une aura particulièrement lumineuse. Et l’on peut légitimement penser qu’il n’a rien perdu de son flair en produisant l’opus de cette Dani Wilde qui n’est pas, ou plus du tout, une inconnue, la jeune fille ayant tourné durant la Blues Caravan 2008 avec Sue Foley, Candye Kane et Deborah Coleman. Elle sera d’ailleurs l’une des trois têtes d’affiche du Blues Caravan Tour 2011 en compagnie de Samantha Fish et Cassie Taylor, c’est dire combien la jeune femme est attendue, désirée.
Pour le moment, seuls nos amis allemands ont le bonheur de déjà connaître les dates de passage de cette fabuleuse caravane chez eux, mais gardons l’espoir que ces artistes passent par la France, pour quelques dates, au moins…

En attendant la venue de la jeune Dani dans l’hexagone, sa galette a largement de quoi nous faire patienter et de quoi ravir nos sens. Elle cosigne neuf des compos et sa reprise de ‘Miss You’ des pierres qui roulent est franchement digne d’intérêt!
La jolie jeune femme chante aussi bien qu’elle joue de la guitare électrique ou acoustique et ses soli sont rondement dirigés. Le titre ‘Where Blue Begins’ est composé par Mike Vernon, Mo Witham, David F. Malin et…Dana Gillespie, celle-là même qui est à l’initiative du Festival de Blues de l’Ile Mustique, dans les Caraïbes, initiative à but caritatif que l’on peut mettre en parallèle avec celle de Dani Wilde qui a créé ‘The Children Of Kenya Foundation’ dans le but de réduire la pauvreté et de favoriser l’accès à l’éducation. Preuve que la jeune femme a non seulement du talent, mais du cœur.

Pour ce qui est des musiciens qui l’accompagnent tout le long de l’ouvrage, rien à dire si ce n’est que ce sont évidemment tous des pointures. Et si j’ajoute que la section de cuivres et le pianiste font partie des musiciens habituels de Van Morrisson, cela ne pourra qu’accentuer encore plus votre désir d’écouter ce ‘Shine’ vraiment lumineux.
Une galette à posséder absolument et à écouter en boucle!