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On ne peut passer à côté d’un disque comme cela, cela friserait l’hérésie la plus totale! Cliff Richard y invite de grandes Divas de la Soul, non seulement pour célébrer le genre musical en question mais également pour rendre hommage à ces voix qui l’ont, au fil du temps, si bien immortalisé!
Quelques chiffres, tout d’abord, sur ce vieux renard des studios et des scènes né en 1940: 33 albums studio, 7 Live, 15 compilations, 46 EPs, 154 Singles, 33 Albums vidéos, 6 Soundtracks, 3 albums Stage Show et 7 albums de Gospel. Et toujours cette niaque, ce besoin de chanter, de se mettre en scène et de se produire pour faire tout simplement ce qu’il sait faire le mieux, chanter. Sans être un inconditionnel de telle ou telle musique, reconnaissons qu’il faut en vouloir pour toujours remettre le couvert après tant de temps sur les tréteaux!
Cette fois-ci, l’artiste invite pour des duos les plus grandes voix du genre, et il va, en leur compagnie, reprendre les ‘classiques’ du genre. Ce qui n’est jamais un exercice facile, car les puristes sont restés attachés aux morceaux originaux et souvent, ne sont pas disposés à les laisser reprendre par d’autres, même si ceux-là ont gagné leur légitimité au fil du temps.
Freda Payne, Dennis Edwards & the Temptations Review, Brenda Holloway, Candi Station, Roberta Flack, Deniece Williams, Marilyn McCoo & Billy Davis, JR., Valerie Simpson, Russell Thompkins, JR. & The New Stylistics, Lamont Dozier, Percy Sledge, Billy Paul et Peabo Bryson sont tous là et honorent la musique qu’ils savent si bien interpréter.
Cliff, lui, ne chante seul que sur un morceau, ‘Don’t Say You Love Me’. Tous les morceaux choisis sont écrits par Beau Dozier, Zekkariyas, Nickolas Ashford, Lamont Dozier, Edwin Starr, Andre Henry, Dewey Lindon Oldham ou Rod Temperton, Leon Huff et Cary Gilbert.
La production artistique du CD échoit à Lamont Dozier, Nickolas Ashford et Valerie Simpson. Ceux-là mêmes qui composèrent certains morceaux rendus célèbres à l’époque où l’on ne parlait presque que de Motown.
Superbe célébration d’une musique que la regrettée Amy Winehouse n’était pas la dernière à honorer.