Soul blues, Soul Jazz |

Huit ans après Nightintales, China Moses sort son septième album. Un album produit par ses soins et réalisé par le multi-instrumentiste Troy Miller (Laura Mvula, Jamie Cullum, Gregory Porter). Il s’est entouré pour cela de la crème des pointures du jazz: Daru Jones, batterie, Mike King, claviers (piano Fender Rhodes, orgue), Michael Olatuja, basse électrique et contrebasse, Marvin Sewell, guitares, Theo Croker, trompette et arrangements cuivre, Lakecia Benjamin, saxophone et flûte, Corey Wilcox, trombone et tuba. Présentatrice, chroniqueuse, animatrice et productrice, l’artiste prouve une fois de plus qu’elle possède plus d’une corde à son arc. C’est sa rencontre avec le pianiste auteur et compositeur Oli Rockberger qui a été décisive dans l’élaboration de cet album finalisé aux Etats-Unis (commencé à Londres et terminé à Brooklyn). Véritables confessions dans lesquelles l’artiste se livre sans modération, évoquant ses erreurs, ses regrets, ses contradictions, la perte d’une amie, Flint, le Michigan, là où sa mère, Dee Dee Bridgewater, a grandi, touché par la crise automobile et le scandale de l’eau contaminée, le Bataclan, le 13 novembre 2015, à travers 10 compositions co-écrites avec le multi-instrumentiste britannique. Un très grand moment de blues, de soul et de jazz. China Moses a confié l’artwork de l’album à Anthony Peyton Young, artiste de Boston qui travaille le collage. «Je suis la somme de plein de choses» nous dit-elle. Mais n’est ce pas un peu notre lot à tous?
Dominique Boulay
Paris-Move & Blues Magazine (Fr)
PARIS-MOVE, October 8th 2025
Follow PARIS-MOVE on X
::::::::::::::::::::::