BUDDY GUY – The Blues is Alive and Well

SILVERSTONE Records / RCA
Blues

Hey, les amis, le plus bleu des saphirs tourne sur ma platine et je suis en apnée depuis la première note. Je ne peux plus dire le mot Blues en ce moment tant j’écoute, admire et m’émerveille à l’audition du dernier opus de MONSIEUR BUDDY GUY! Cette galette est la quintessence de la Musique Bleue à elle tout seule! Sans aucun doute le seul disque à emporter avec vous et à conserver religieusement au plus près de vous en cas de cataclysme nucléaire… que certains clowns politiciens actuels pourraient bien déclencher en jouant à qui sera le plus rapide à appuyer sur le bouton rouge. Buddy GUY résume et synthétise l’histoire du Blues à lui tout seul. Buddy GUY “est” le Blues à lui seul. Il “est” et “restera” le Blues, tout comme son nom sera associé à vie à la musique blueue. Le producteur du disque, Tom Hambridge, a eu des étincelles de génie en collaborant avec Richard Fleming pour finalement composer 7 titres incandescents. Un Tom Hambridge qui s’est aussi impliqué dans l’écriture de 4 autres pièces de ce joyau bluesy. Et Buddy GUY…? me direz-vous… Son nom apparait sur trois morceaux, oui, et je devine déjà les mauvaises langues qui se formaliseront sur le fait que Monsieur Buddy Guy n’ait co-signé “que” trois titres. Mais ces trois titres ont le poids que beaucoup d’albums d’autres bluesmen n’ont pas, malgré leurs 15 ou 16 titres. Et je ne parle pas ici de bluesmen dont plusieurs albums compilés ne pèseraient même pas un des titres de Mister Buddy Guy. Une seule reprise, toutefois, car il en fallait bien une, et de poids, elle aussi: “Nine Below Zero”, de Sonny Boy Williamson. Quelques belles pointures sont venues prêter main forte au Boss: Mick Jagger à l’harmo, mais aussi Keith Richards, Jeff Beck et James Bay à la guitare. Le genre d’invités que pas mal de monde aimerat bien voir débarquer dans son studio… Le producteur est à la batterie, Rob McNelley à la guitare rythmique, Kevin McKendree à l’Hammond B3 et Willie Weeks à la basse, sans compter the Muscle Horns et quelques cuivres. Je n’en écris pas plus… je retourne l’écouter!

Dominique Boulay
Paris-Move & Blues Magazine (Fr)