Brian Jackson – JID 008

Jazz Is Dead // Ali Shaheed Muhammad & Adrian Younge
Jazz
Brian Jackson - JID 008

La motivation de cet album est simple, mettre en lumière le pianiste Brian Jackson qui a brillé depuis toujours au côté du musicien et poète Gil Scott-Heron. Nous remontons là aux années 70 et par là même, bien entendu, nous parlons ici du considérable apport de matériel inédit révèlant une icône toujours vivante de l’aile musicale du mouvement de libération noire américaine. C’est ici le cœur même de ses œuvres proposées dans ce 8ème épisode de Jazz Is Dead par Ali Shaheed Muhammad et Adrian Younge.
“Brian Jackson est le premier album que nous avons enregistré pour Jazz Is Dead. Il a donné le ton à l’ensemble du label”, reflète Younge. “Il a donné une dimension mondiale à nos aspirations. Nous n’avons jamais su ce que tout cela pouvait être, mais grâce à son caractère inspirant et à son sens de la musique, il nous a conduits sur le bon chemin. Nous sommes à jamais redevables à cette icône.”
“Alors que Dru, Adrian, Adam et moi étions en train de préparer la création de notre label Jazz Is Dead, en dehors de notre imagination, vers une destination pleine d’émerveillement et de possibilités, la légende et compatriote de Brooklyn Brian Jackson est entrée en scène”
, déclare Shaheed Muhammad. “Nous avons laissé l’instant être notre guide, capturant pleinement le moment dans cet enregistrement. Le sourire et le style libre de Brian nous emmènent là où le groove rencontre le chill. C’est l’aube des enregistrements JID”.
“Ce n’est que lorsqu’Ali Shaheed Muhammad, Adrian Younge et moi-même, avons joyeusement terminé les sessions aux Linear Labs en février 2019 que je me suis souvenu que ma chanson préférée parmi les morceaux post-années 70 de mon ancien partenaire d’écriture Gil Scott-Heron, ‘Don’t Give Up’, avait été produite par Ali”, se souvient Brian Jackson. “Adrian m’avait déjà fait une impression pour son travail sur la bande-son de Black Dynamite, Luke Cage et sa sensation authentique de musique des années 70.”
“Nancy Wilson” est un hommage élégiaque à l’icône du jazz-R&B récemment disparue, qui repose sur la combinaison du son magique de la flûte de Jackson et d’un motif de piano simple mais enchanteur, sur un motif de batterie funky rimshot/ kick. Même sans paroles, la sincérité de cet hommage à la chanteuse déjà très regrettée transparaît clairement dans chaque mesure de ce morceau merveilleux et mélodique sans effort. A ce sujet je vous invite à lire le livre de mon ami Paul B Allen III “The Saturday Morning Song Chronicles: Memoires, Motown, et Musique” que j’ai traduit il y a peu et que vous trouverez ICI, car on y parle entre autre de Nancy Wilson.
Oui, une fois de plus ce merveilleux label ouvre une page de l’histoire contemporaine de la musique noire américaine et nous permet d’aller à la rencontre d ‘artistes d’exception, comme toujours, un “sans faute”, une œuvre remarquable que les rédactions de Bayou Blue Radio et Paris-Move font entrer sans hésiter dans les “Indispensables”.

Thierry Docmac
Bayou Blue News – Bayou Blue Radio – Paris-Move

PARIS-MOVE, July 17th 2021

::::::::::::::::

Album disponible ICI

Le site du label Jazz Is Dead : ICI

Le site de Brian Jackson : ICI

“Mars Walk” – Brian Jackson, Adrian Younge, and Ali Shaheed Muhammad: