Blues |
Les deux guitares visibles sur la cover de l’album sont une Fender Stratocaster et une Fender Télécaster. Cela force le respect et annonce de bonnes choses en perspective. Au verso de la pochette, trois musiciens sont indiqués qui, pouvons-nous penser, jouent avec le Boz en question: Willie Weeks s’occupe des basses et la batterie est tenue par le producteur du disque, Steve Jordan, tandis que Ray Parker Jr s’occupe des guitares électriques et acoustiques. A ce trio il convient d’ajouter un certain nombre de musiciens qui interviennent qui aux claviers, qui au vibraphone ou à autre chose, et j’en omets certainement. Mais je souligne malgré tout l’apport de Keb’Mo à la slide, de Charlie Musselwhite à l’harmonica et de Spooner Oldham au Wurlitzer sur ‘Dry Spell’ qui est sans contestation possible l’un des morceaux que je préfère de cet album. Il y en a sûrement d’autres qui sont des compositions du guitariste photographié sur la pochette, mais comme cela n’est pas spécifié, nous ne nous livrerons pas à quelques spéculations. J’ai toutefois reconnu le ‘Rainy Night In Georgia’ de Tony Joe White et le ‘Corrine Corrina’ de Bo Carter (1928), mais mes préférences vont à des morceaux comme ‘Cadillac Walk’, ‘So Good To Be There’ aux relents Country, le sus nommé ‘Corrine Corrina’ ou encore ce bien beau ‘You Got Me Cryin”. Car le chanteur guitariste a vraiment une voix faite pour chanter ces Blues qui vous fileraient un sacré bourdon si vous vous écoutiez un tantinet! Reste que sur une bonne partie de la galette le Boz chante dans un style faussement crooner que je n’affectionne pas particulièrement, comme sur ce ‘Gone Baby Gone’ qui est par ailleurs le titre d’un polar de Dennis Lehane, ‘Love On A Two Way Street’ ou encore ‘Pearl Of The Quarter’.
En bref, inégal mais dont quelques morceaux sont à écouter plus qu’attentivement!