BORDELOPHONE – Bordelophone

Assasinophobe
Groove Rock

Tout d’abord il y eut Olivier Michel, bassiste, et son copain Jonathan Baron, guitariste. Ils sont tous les deux musiciens et cherchent à monter un groupe. Rien de très nouveau sous le soleil, pourrait-on dire, car des duo guitariste-bassite qui cherchent à monter leur formation, il en a eu, et il y en aura encore. Espérons-le. Les deux compères ont de la suite dans les idées et ils rencontrent Francesco Marzetti, qui est batteur. De quoi former un trio, OK, mais le hasard ne leur fout pas la paix une fois qu’ils sont trois, et Nicolas Benedetti, tromboniste et chanteur, qui passe par là, écoute ce que les trois premiers font ensemble et…. leur propose ses services. Signe que le trio avait déjà de quoi attirer l’oreille! Nicolas ayant rejoint la bande des trois, les voici qui jouent donc tous les quatre ensemble, expérimentant des trucs puis composant leurs propres titres, tout en se lançant dans des concerts. Et tout cela se termine donc le plus naturellement du monde par l’enregistrement de cet album que je vous propose aujourd’hui. Un album qui va en étonner et en séduire plus d’un! En effet, avec Bordelophone on fait fi du Rock, fi du Jazz, et j’en passe… Car avec Bordelophone il s’agit de ce que j’appellerai plutôt du Groove Rock, de ce rock instrumental mâtiné de jazz improvisé. Le genre de truc qui vous colle une énorme baffe, et vous en redemandez, en plus! A preuve, continuant de se produire dans bon nombre d’endroits parisiens, Bordelophone a réussi à convaincre plein d’amateurs de venir écouter leurs nouvelles sonorités bien pêchues! Consécration du talent du quatuor de Bordelophone, ce n’est rien moins que Sanseverino en personne qui est venu chanter sur “Jambon de Bruxelles – On s’en fout”, et c’est lui qui est l’auteur du texte! Autre special VIP guest, l’espagnol John Luis Grande joue des percussions sur “African Lullaby” et “Bordelophonisation”. Tout le reste est l’œuvre de la formation. Il n’est pas étonnant que le glacier du Mont Blanc fonde à vue d’œil lorsque l’on sait que cet album a été enregistré au Studio de la Maison Des Artistes de Chamonix, le glacier étant sans nul doute, comme nous, fondu de ce son endiablé et enflammé que balance ce Bordelophone qui donne un charme fou à ce nom qui aurait pu rebuter certaines âmes sensibles: Bordelophone!

Dominique Boulay
Paris-Move & Blues Magazine (Fr)

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