Blues

Protégé de Popa Chubby, Big Ed Sullivan est l’un des guitaristes préféré de Popa-producteur. A preuve la présence de sa femme, Galea, à la basse, qui donne du volume, un gros volume à ce ‘It takes a big man’, ainsi que la présence du maître de maison à la batterie et à la guitare. Autre présence majeure sur cet album qui pulse et vous envoie un blues-rock de derrière les fagots, un autre guitariste de poids, V.D. King, qui signe même trois titres, dont le ‘It takes a big man’, un blues plus rock que blues et qui sonne comme les grands blues-rock bien acides de la fin des 70’s.
La quasi-totalité des titres proposés s’imposent par un swing à en claquer des doigts et taper des pieds. ‘Bury Me Black’ et ‘Rockin’ Lil Mama’ sortiront de vos enceintes façon ouragan irrésistible dont les effets dévastateurs seront à l’opposé de ceux de Katrina: très, très positifs. Chez les voisins, en entendant le CD tourner chez vous, on poussera les meubles et on fera Club, en espérant que vous ferez comme moi et que vous appuierez sur ‘replay’.
Un très bel album, festif et punchy, indispensable en ces temps moroses de crise. Un album qui devrait être déductible des impôts ou remboursé par la sécu tant il vous enverra de bonnes vibrations.