Blues |
Le compositeur musicien américain nous revient avec un nouvel opus qui, comme à l’habitude, vous couple le souffle tant la voix et le jeu des guitares sont brillants et limpides ! Cela fait un peu plus d’une douzaine d’années que l’artiste nous ballade au gré de son inspiration. Il a commencé à enregistrer pour Moonsound Records (Dallas, Texas), mais s’étant installé en Allemagne où il a découvert le Blues et sa compagne, il a aussi travaillé pour Phamosa Records et Ruf Records. Ruf, le label germanique chez qui BIG DADDY WILSON a signé pour nous proposer ce superbe album. Rappelons qu’il en avait déjà sorti un autre tout aussi énorme, chez Dixiefrog, le label à la grenouille, I’m Your Man, en 2013, et que je ne peux que vous recommander de trouver avant qu’il ne soit plus disponible, le succès croissant du Big provoquant un véritable raz de marée sur ses anciens albums et dont certains sont même devenus introuvables et donc collector.
Son “ragoût d’os de cou” (Neckbone Stew) se compose de plusieurs ingrédients qu’il mélange avec brio et l’on se régale vraiment avec tout ce que BIG DADDY WILSON nous propose, que ce soit les Blues électriques, des morceaux acoustiques plus roots, des Spiritual, ou même du Reggae. L’opus aligne 13 compositions interprétées magistralement par Big Daddy au chant, Paolo Legramandi au chant et à la basse, et Cesare Nolli à la guitare, à la batterie, aux claviers, au chant et aux percussions. De brillants invités se sont joints à ce trio pour l’occasion : Steffan Astner, Sven Lindvall, Eric Bibb, Nik Tacori, Ruthie Foster, Davide “Dave” Rossi, Alessandro Meroli ou Paris Renita.
A l’instar du bonhomme, un disque maous-costaud, imposant et incontournable ! Un grand, grand Coup de Coeur !
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Dominique Boulay
Paris-Move & Blues Magazine (Fr)
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Site web de Ruf Records – When The Blues Crosses Over : RUF RECORDS
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