Blues

Belle rencontre que celle de Roxane Arnal et de Michel Ghuzel en 2011 puisque depuis ils sillonnent les routes de France, de Navarre et du Québec. La première est au chant, aux guitares, au ukulélé, à la mandoline, à la contrebasse et aux percussions tandis que le second joue des mêmes instruments, excepté la contrebasse qu’il remplace de manière significative par l’harmonica. Ils composent tous les deux, paroles et musiques. Il y eut un premier EP de six reprises en 2012 puis maintenant “Something New”.
Sur ce premier effort de BEAUTY AND THE BEAST, Duncan Roberts est à la batterie, David Lewis aux cuivres et aux claviers, et quelques special guests sont de la partie, tels Pascal Freslon à la guitare électrique sur “Cousin”, Didier Lefebvre au dobro sur “Sitting On The Way” et lap steel guitare sur “J’Me Casse”, Dragan Urlic au violon sur “Chanson Lunatique” et Jean-Jacques Milteau au ruines-babines sur “I Don’t Know”. C’est David Lewis (cuivres et claviers) qui est à la direction musicale, et le batteur Duncan Roberts a assuré prise de son et mixage, et en prime, ce sont ces deux-là qui s’occupent des arrangements.
BEAUTY AND THE BEAST chantent aussi bien en français qu’en anglais sur des morceaux que l’on répertorie tantôt dans le Folk ou le Blues, tantôt dans le Jazz. En bref, du très bel ouvrage, et que l’on appréciera plus encore à Andrésy (78), Brunoy (91), St Fargeau-Ponthierry (77), le Zèbre de Belleville (à Paris – le 15 Juin), ou Châtillon sur Indre (36) et Blaye (33), dans les semaines et mois qui viennent. Un duo que je vous invite à écouter tout d’abord chez vous puis à voir en Live, ou l’inverse… De toute façon vous serez conquis. Autant par la Belle que par la Bête !
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Dominique Boulay
Paris-Move & Blues Magazine (Fr)
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La Belle et la Bête, un concept qui a toujours séduit, conquis et fait vibrer les publics, que ce soit au cinéma ou au théâtre. Et cette nouvelle version de BEAUTY AND THE BEAST ne manquera pas de séduire les amateurs de bonne musique, car le duo est composé d’une vraie belle, la jeune Roxane Arnal, et d’une vraie bête, de 30 ans son aîné, Michel Ghuzel. Entre eux deux, ce fut en 2011 le déclic d’une complicité musicale totale, avec cette fibre particulère qui vibre lorsque deux artistes de talents se croisent. Une fibre qui a fait vibrer le public du New Morning, ceux du Swamp Blues Festival, du festival Jazz à Vienne et du Festiblues International de Montréal, et a permis à cet étonnant duo de rafler 5 awards aux festivals de Cahors et Blues sur Seine.
Ces deux artistes bourrés de talent ont su non seulement intégrer les différents instruments qu’ils maîtrisent à la perfection (à 14 ans, Roxane s’amusait à recopier les solo d’Eric Clapton, c’est dire…) – guitare, contrebasse, mandoline, ukulele, harmonica et percussions – mais ils ont su composer en intégrant dans leurs titres des couleurs des palettes Blues, Folk, Country et Swing, pour en proposer un mélange rafraichissant et qui invite à la fête. Car le vrai “plus” de la musique de la Belle et la Bête est cet enthousisame fort et ce plaisir intense qui jaillissent des 11 titres de cet opus qui rivalisera cette année et sans doute aucun avec les galettes des Bluesmen et Bluesbands les plus cotés.
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Frankie Pfeiffer
Rédacteur en Chef (Paris-Move)
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