Azar Lawrence – New Sky

Jazz
Azar Lawrence – New Sky

Sans doute connaissez-vous déjà ce compositeur et saxophoniste à la discographie impressionnante. Azar Lawrence a profité de la pandémie pour nous sortir cet album extrêmement joyeux, pour nous redonner force et moral. Depuis les années 70 Azar Lawrence apporte son génie partout où i passe: d’abord sur le label Prestige Records, dans les années 70, avec Bridge into the New Age (1974), Summer Solstice (1975) et People Moving (1976), autant d’éléments qui influencent ce que Lawrence apporte sur New Sky. Mais Azar a aussi travaillé avec des stars de la soul music, comme Chuck Jackson, Roberta Flack, Marvin Gaye et Phyllis Hyman, ainsi qu’avec Earth, Wind & Fire, et sa marque est tout aussi indélébile.
Azar Lawrence nous déclare, au sujet de New Sky: “Il y avait l’absence de mouvement extérieur – devoir se maintenir et rester à l’écart des feux de la rampe” (nous dit-il, en parlant de la pandémie) “Cela nous a donné beaucoup de temps pour concentrer nos énergies, aller à l’intérieur, et écouter l’appel intérieur. Aujourd’hui, une nouvelle ère s’installe, avec certaines des nouvelles idées.”
Effectivement, l’énergie dégagée par cet album n’est pas étrangère à toutes les collaborations de cet artiste. Le titre “Blue Sky”, déjà, à quelques virgules près, aurait bien pu être une œuvre jouée par Earth Wind and Fire. Azar Lawrence est certainement l’un des artistes les plus impressionnants aux USA et cet album a même presque un goût Motown, avec des basses bien rondes et des voix qui tombent du ciel pour mieux vous ensorceler. En effet, au fil des années Azar Lawrence a développé un style façonné par la traversée de cultures multiples et il a su en extraire le meilleur. Sur New Sky, le travail de production est énorme et remarquable, et même si votre cœur ne balance pas vers le jazz, cet album pourra vous séduire et vous pourriez vous surprendre à danser sur ces musiques.
Pour clore l’album, Lawrence remet à neuf une composition plus ancienne, “Revelations”, qui figurait à l’origine sur son album de 2009, Speak the Word. La composition gronde avec la fureur de l’église noire américaine tandis que Lawrence déroule une mélodie obsédante, semblable à un sermon, au saxophone soprano. Cette composition comporte également un puissant solo de piano Tyner-esque du pianiste d’origine sud-africaine Nduduzo Makhathini, acclamé par la critique, et un accompagnement de harpe céleste de Destiny Muhammad.
C’est donc une fois de plus un “Indispensable” qui vous est proposé par les rédactions de Paris-Move et Bayou Blue Radio. Indispensable, tout simplement.

Thierry Docmac
Correspondant aux USA
Bayou Blue News – Bayou Blue Radio – Paris-Move

PARIS-MOVE, February 4th 2022

::::::::::::::::::::::

Pour vous procurer l’album sous toutes ses formes, c’est ICI

Pour tout savoir sur cet artiste, voici son site internet, ICI