AUTOMATIC CITY – Triple Ripple

WITA RECORDS / L’AUTRE Distribution
Blues-Rock

“Bongoes & Tremoloes”, en 2017, et “One Batch Blues”, un an plus tôt, en 2016, ne nous avaient pas laissés indifférents en leur temps, nous ayant fait apprécier leur style propre, leur griffe musicale. Il suffit de percevoir les premières sonorités de ce troisième disque pour se dire qu’il va en être de même avec celui-ci. Avec “Triple Ripple” ce sont 12 nouvelles chansons qui nous sont offertes, dont 6 compositions et 6 interprétations qui ne ressemblent à rien de défini si ce n’est qu’elles ont été composées ou qu’elles sont interprétées par les mecs d’Automatic City, des loustics qui nous font si bien rentrer dans leurs multiples délires. Les morceaux sont tous chantés par une superbe voix qui fait aussi office d’instrument à part entière. C’est celle d’Eric Duperray, qui est aussi aux guitares, au sitar, à la flûte, au mélodica et aux percussions, et il est toujours en compagnie d’Emmanuel Mercier aux guitares, bellzouki, theremin, marimba, coral, sitar et stylophone, de Zaza Desiderio à la batterie, aux percussions, aux bongos, pandero, drum machine et berimbau, et de Raphael Vallade à la contrebasse. Ces artistes au talent qui ferait pâlir bon nombre d’autres musiciens qui se croient arrivés, ont même réussi à soudoyer deux nouveaux complices: Arnaud Laprêt à la batterie, tablas et udu, et Bruno Di Placido aux chœurs. Le “clan” AUTOMATIC CITY a composé 6 titres et a repris à sa sauce pimentée deux morceaux de R.L. Burnside, un ancien que l’on ne présente plus, mais aussi un titre de Camille Howard, chanteuse de rhythm & blues américaine (1914 – 1993), deux chansons qui ont été interprétées par Elvis Presley, Tiger Man et Animal Instinct, et une version surprenante du Good Morning Little Schoolgirl de S.B. Williamson. L’impression que l’on a, lors de la première écoute, est celle de quelqu’un qui sortirait d’un sèche-linge essoreur, ce qui n’est pas évident à vivre, vous en conviendrez, mais qui se sentirait étonnamment bien, en paix avec lui-même et l’univers. Faites l’expérience (en écoutant l’album, pas en vous enfermant dans votre sèche-linge!), vous me direz ce que vous ressentirez! A écouter, à vivre, à ne rater sous aucun prétexte!

Dominique Boulay
Paris-Move & Blues Magazine (Fr)

PARIS-MOVE, April 23rd 2019

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