Metalcore

Peu satisfait de la campagne promotionnelle déployée par Artery/ Razor & Tie pour son 6ème album Guilty Pleasure, Attila a pris la mouche, puis la porte, et ouvert son nu metalcore à d’autres vents. Christopher Fronzak, rappeur/ hurleur à chaîne bling-bling et casquette à l’endroit, cofondateur du label Stay Sick en 2014 et auteur d’un album hip hop au majeur levé (pouce baissé, pour la critique) en 2015, pense désormais 360 degrés. Ce que suggère le panneau de signalisation de la pochette dérobé à Chimaira. Sa voix d’écorché vif entre les breakdowns dubstep d’ “Obsession”, mélodique comme jamais sur “Legend”,  transfigure la rythmique-hachoir d’un groupe qui a resserré ses rangs autour de l’unique guitariste Steve Linck. Et se joue sans complexe de ses influences primaires (Pantera) et secondaires (Lamb Of God, disciple de… Pantera). Le partycore “Queen”, introduit façon “Love Sex Riot” d’Issues, doit beaucoup aux Suédois de Clawfinger. Sauf qu’Attila sample ses électroniqueries (“Let’s Get Abducted”) et se retrouve fort dépourvu, avec ses seuls riffs sous-accordés, quand vient l’heure de la restitution scénique.

Jean-Christophe Baugé
BLUES MAGAZINE/ JAZZ NEWS/ LEGACY (DE)/ METAL OBS’/ CLASSIC OBS’/ PARIS-MOVE/ ROCK & FOLK

PARIS-MOVE, January 5th 2021

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Vidéos de deux singles:

Attila – Bulletproof (OFFICIAL MUSIC VIDEO):

Attila – Let’s Get Abducted (OFFICIAL MUSIC VIDEO):

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