Livre

Version française de EVO: Aston Martin, Behind The Wheel Of A Motoring Icon (Mitchell Beazley, 2017), Aston Martin, Elegance Et Puissance célèbre les modèles les plus iconiques de la marque anglaise de Newport Pagnell, puis de Gaydon. L’histoire d’Aston Martin, cofondé en 1913 par Lionel Martin qui s’est inspiré de la course de côte d’Aston Hill pour sa raison sociale, est particulière en ce sens que la marque a continuellement été au bord de la faillite. Jusqu’à sa reprise en 1987 par Ford et le succès en 1994 de la DB7 (initiales de David Brown, fabricant de tracteur repreneur d’Aston Martin en 1947). Trois dossiers ponctuent les quelques 200 pages de spécifications techniques, de cotations, et de photos en situation avec effet de filé: “le sur-mesure” (les rares versions break), “Le Mans” (la course est inscrite dans les gènes d’Aston Martin) et… “James Bond”. On recense, pour les seules premières apparitions dans les films de la franchise, la DB5 dans Goldfinger (1964), la DBS dans Au Service Secret De Sa Majesté (1969), la V8 Volante dans Tuer N’Est Pas Jouer (1987), la V12 Vanquish dans Meurt Un Autre jour (2002) et la DB 10 dans Spectre (2015). Deux mises à jour sont déjà nécessaires pour compléter ce beau panorama. La vente record par RM Sotheby, à Peeble Beach en août 2019, d’une des trois DB5 James Bond gadgétisées (seulement apparue dans une publicité pour Opération Tonnerre en 1965) pour 6,4 millions de dollars. Et – scoop – la présence au casting de l’ultime volet avec Daniel Craig, Mourir Peut Attendre (en salle le 8 avril 2020), de la Valhalla, encore en développement, au V6 hybride turbocompressé de 1.000 chevaux!

Jean-Christophe Baugé
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PARIS-MOVE, December 19th 2019