| Rock |
Originaire de l’Île d’Oléron, Archi Deep est un duo guitare-batterie. Comme les Black Keys, White Stripes et autres Left Lane Cruiser, signaleront les paresseux. Mais en dépit de ces similitudes, tout parallèle avec ces formations s’avérerait d’évidence trop réducteur. Après un premier E.P. en 2018 et un album l’année suivante (“I Ain’t No Monkey”), le tabouret du drummer a persisté dans son mouvement rotatif, puisque Richard Bertin y succède désormais à Julien Audigier (après Camille Sullet). Inamovible aux six cordes et au chant, ainsi qu’aux claviers et aux compositions, Arthur Di Piazza (Archi, pour Archibald – son deuxième prénom – et Deep, diminutif de son patronyme, c’est lui aussi) délivre à présent un second LP (décliné en double vinyle, CD et numérique), compilant quatre EPs consécutifs parus depuis avril 2020 (à tirage ultra-limité). Déployant un éventail de références s’étirant de Led Zep (“Hey You”) et Red Hot Chilli Peppers (“Mr Government”, “All That Was Left Of Me”) à la Brit pop (le kinksien “Paranoid” – sans rapport avec Black Sabbath – et les languides “Don’t Look Back”, “Look Around” et “Let Me Hold Your Hand”) ou la high energy façon Fidlar (“Speak”, “All The Time”), Archi Deep démontre une imparable science du riff et de la mélodie, s’appuyant sur une assise rythmique aussi irrépressible que résolument rock. Quelques incursions funky blues (“At Least You Liked It Like That”, “Baby Can’t You See”, “Since I’m Gone”, “Isolation Breakdown”) relèvent encore la sauce, et on se prend à songer ne pas avoir ouï plus crédible recréation du seventies sound depuis Lenny Kravitz et les Black Crowes (“It’s Harder When It’s Slow”). S’exportant d’ores et déjà à l’international (depuis ses débuts en fanfare, qui le virent ouvrir dès 2018 une tournée des Zéniths pour H.F. Théfaine, culminant à Bercy devant 20.000 pékins!), Archi Deep affiche une détermination peu commune, au regard de son line-up restreint. Si la fortune sourit effectivement aux audacieux, nous devrions en réentendre parler sans tarder.
Patrick Dallongeville
Paris-Move, Blues Magazine, Illico & BluesBoarder
PARIS-MOVE, November 8th 2021
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Un EP en 2018 et un premier album, I Ain’t No Monkey, en 2019, sont les premières briques posées en ce qui concerne l’édifice Archi Deep. Et voilà aujourd’hui le second album, de 15 titres (!!), Lightning Concept. Ce qui est rare, quand même, convenons-en! Au niveau scène, on les a vus et entendus avant Hubert-Félix Thiéfaine, dans quelques Zéniths et même un Bercy de 20.000 personnes. L’album se décline en 4 parties et sa cover rend hommage à Andy Warhol. Ils ne sont que deux et font pourtant du Bruit comme beaucoup plus! Arthur Di Piazza est au chant et à la guitare, et Richard Bertin aux percussions et à la batterie. Arthur est un grand passionné de son: c’est lui qui a écrit, composé les morceaux, les a enregistrés et mixés. Ce qui revient à dire qu’il sait parfaitement ce qu’il veut et que c’est ce qu’il avait bien entête que l’on écoute en ce moment, et attentivement. D’autant que les arrangements, excellents, ont été réalisés par le duo. Avec Archi Deep il s’agit bien de rock’n’roll teinté de tout ce que l’on aime, blues y compris. Ils ont su créer un univers visuel fort autour de leur musique qu’ils reproduisent sur leur artworks mais aussi dans leurs clips. Originaires de Saint-Pierre d’Oléron, c’est au Studio 3Bis de Sèvremoine, entre Nantes et Cholet, qu’ils ont enregistré la galette. Chacune des 4 parties étant suggérée par des rythmes différents, c’est la dernière, avec “Baby Can’t You See” ou “The Unknown Fever” qui est ma préférée!
Dominique Boulay
Paris-Move & Blues Magazine (Fr)
PARIS-MOVE, January 14th 2022
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Archi Deep – GROWL – (TOUR MOVIE 2019 w/ THIÉFAINE ):
Archi Deep – Hey You:
Archi Deep – Feel (acoustic version) – Cover Archi Deep: