Et voilà le type d’album que les dingues de rock des 70’s attendaient depuis…, depuis…, depuis des lustres. C’est simple, on est au départ avec un CD entre les doigts mais avec un bon vieux LP dès que la platine a englouti la galette argentée. Comment ce miracle? Tout simplement parce qu’un trio de jeunes fanas de bon vieux rock des familles a osé ce que seuls les grands faisaient à l’époque: ici, après une intro (un premier titre) d’un peu plus de 4 minutes, tout de même, vous avez droit à deux morceaux de plus de six minutes et deux autres de plus de dix minutes. Deux à trois morceaux par face, comme à la grande époque des 33 tours.

Et comme si ce n’était pas assez, le fantôme des Cream et autres monstres des 70’s plane sur cette galette, tout comme les fées Nirvana et AC/DC se sont sûrement penchées sur le berceau de ces Alligator Pears.

 

Second opus d’un groupe encore jeune, mais premier vrai album des Alligator Pears après leur ‘Choking On Reality’, ‘Sleepless’ puise ses racines dans tout ce que le rock a d’intense, d’incendiaire, de précurseur, d’éternel.

L’album est une potion de jouvence, et, ironie du sort, proposée par de jeunes musiciens qui n’ont jamais pu voir Hendrix, Janis Joplin, Jim Morrison et bien d’autres autrement qu’en photo ou en vidéo. Pensez donc, le guitariste-chanteur et leader du groupe, Jonah, n’a même pas 18 ans et il vous envoie à la gratte des soli à faire faire des cauchemars à des wagons de gratteux qui se la jouent Page ou Clapton.

 

Alligator Pears, un trio de feu composé de Jonah Simone (guitare et chant), Danni Townsend (batterie et percussions) et Sean Bulkley (basse) qui va vous faire revenir au bon vieux rock, le vrai de vrai, celui des Cream, Led Zeppelin et autres monstres sacrés. Qui a dit que l’époque des dinosaures était révolue?

 

 

Frankie Bluesy Pfeiffer