ALICIA WALTER – I Am Alicia

Sooper Records / Modulor
Electro-Pop
ALICIA WALTER - I Am Alicia

Longtemps membre et co-leader du collectif art-pop chicagoan Oshwa, Alicia Walter prend son indépendance avec son premier album solo, dont il lui fallut près de trois ans pour accoucher. Son déménagement pour New-York, et sa rencontre avec le producteur Devin Greenwood (Norah Jones, Steve Reich, Sufjan Stevens) en constituèrent les pivots déterminants. Entre bossa synthétique et zulu rhythm, elle  chante le “Prelude” introductif avec l’irrépressible abandon d’un Jeff Buckley habité par Nusrat Ali Fateh. Typiquement new-yorkais, le son et le beat de “House Of Yes” et “A Toast” rappellent les expérimentations ethno-hip-hop du Tom Tom Club de Chris Frantz et Tina Weymouth circa “Wordy Rappinghood”, tandis que le swing-jazz effréné de “Who Am I” emprunte les accents des musicals forties et fifties où excellait Judy Garland (ainsi qu’une certaine Marilyn M dans “Diamonds Are A Girl’s Best Friends”), que le choral a capella “Suit Yourself” évoque autant Freddy Mercury que Manhattan Transfer, et que l’électro-discoïde “Just A Little” confirme la connection esthétique avec Queen. Ce carrousel de références se poursuit avec les languides et funky “Suit Yourself” et “Talking To Myself” (pastiches assumés du “Kiss” de Prince), “Standing At Your Doorstep” (entre Jackson Five et Smokey Robinson) et la cuban touch mâtinée de cabaret de “A Toast”, préfigurant la soul ballad définitive “I Am”, entre Carole King et Roberta Flack. À l’heure où les frangins Mael connaissent un salutaire retour en grâce, Alicia Walter témoigne d’une exubérance similaire à celle des Sparks d’il y a quarante ans: un magistral exercice de style(s), dont l’exigence ne se départ jamais d’une irrésistible créativité.

Patrick Dallongeville
Paris-MoveBlues Magazine, Illico & BluesBoarder

PARIS-MOVE, July 22nd 2021

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Voilà une chanteuse à laquelle on aimerait être présentée, car elle possède un talent indéniable et a certainement un tas de choses à raconter! Elle nous propose d’ailleurs un récit autobiographique qui invite l’auditeur à interroger sa propre histoire. Et elle est ravissante, qui plus est! Le moins que l’on puisse dire est que son univers musical est plein de surprises… Toutes sortes d’influences diverses peuplent sa galaxie, du jazz au hip-hop, de la new wave au funk, du disco aux standards de la musique américaine, et même de la comédie musicale… Elle crée, en fin de compte, son propre genre musical avec une surabondance d’arrangements allant du pôle électronique au pôle orchestral. Inspirée par une vie en perpétuel mouvement elle a développé son album pendant une période personnelle de changement intense (elle a quitté Chicago pour New York en n’ayant qu’elle même pour interlocuteur). Elle avait fondé précédemment le groupe Oshwa à Chicago avec Jordan Tate, Michael MacDonald et Matt Nooman. A la recherche du “morceau de pop idéal” elle n’a jamais hésité à explorer de nouvelles voies, toujours à la recherche de créations originales et novatrices! Elle possède une voix phénoménale et est également claviériste, violoniste et guitariste. Elle a bénéficié de l’aide du producteur et ingénieur du son Devin Greewood avec lequel elle a peaufiné l’album dans son studio The Honey Jar à Brooklyn. Quelque chose de complètement nouveau et inhabituel. On croyait “avoir tout écouté”… cet album prouve qu’il n’en est rien!

Dominique Boulay
Paris-Move & Blues Magazine (Fr)

PARIS-MOVE, September 16th 2021

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Alicia Walter – Prelude (Official Video):