ALEXANDR – Surrender

vbenbackstage
Rock Indé
ALEXANDR

Le problème, on le sait, c’est qu’avec les EPs, il y a toujours un certain goût de trop peu… même si, par contre, lorsqu’on n’aime pas la galette, elle est plus vite remise dans sa pochette, et basta! Et j’en reçois, de celles que l’on ne chronique pas sur PARIS-MOVE, car inutile pour notre rédaction de faire étalage de critiques négatives alors que sans doute les musiciens ont fait ce qu’ils ont pu… Mais souvent on se dit “dommage..”, surtout lorsqu’il n’y a que 4 titres, comme dans le cas présent, et qu’on peut en trouver avec 5 ou 6 titres ailleurs. Bref, dépassé cet inconvénient moins important qu’il n’y parait, et qu’il y a le plaisir de l’écoute, alors tout va pour le mieux. Le trio parisien ALEXANDR nous gratifie une nouvelle fois, aujourd’hui, du fruit de son (bon) travail. ALEXANDR, ce sont des musiciens qui ont été bercés (ou biberonnés) à la Pop british des années 80. C’est évident à l’écoute de cet EP, car on ressent pas mal d’influences qui remontent à ces années-là… Mais ce qui est clair également c’est qu’ils sont bien ‘en prise’ avec les sonorités d’aujourd’hui, pour ne pas dire ‘en phase’. Stéphane Fozard est au chant et à la guitare, Nick D’Arcy aux guitares et synthétiseurs et Nicolas Beyer à la basse. Ils avaient commis un premier EP en 2016 et nous écoutons, en ce moment, la suite. Nous éviterons toutes les comparaisons et autres recherches de similitudes avec untel ou untel car très franchement ils produisent une galette à laquelle on n’a rien à reprocher! Les mecs de ALEXANDR jouent ce qu’ils ont dans les tripes et ils le font avec application. Il y a, certes, des synthés et des boites à rythme, mais ce sont aussi des instruments qui peuvent être utilisés avec le cœur et l’âme, comme ils le démontrent si bien. Nous ne pouvons qu’être impatients d’écouter la suite… en espérant un album complet et non plus un EP.

Dominique Boulay
Paris-Move & Blues Magazine (Fr)

PARIS-MOVE, October 31st 2019