Judy Collins
Judith Marjorie Collins, plus connue sous le diminutif de Judy Collins, est née le 1er mai 1939 à Seattle, aux Etats-Unis.
Comme elle l’a expliqué à nos deux reporters lors de son ITW, elle a eu une formation de pianiste classique. Enfant particulièrement éveillée et douée, elle jouera à 13 ans, en public, un concerto de Mozart. Mais c’est la musique folk qui l’intéresse davantage, celle de Woody Guthrie et Pete Seeger. Elle commencera par jouer dans des clubs à Greenwich Village (New York), là où un certain Robert Zimmerman viendra la voir, puis signera avec Elektra, qui sera sa maison de disques pendant 35 ans.
Judy Collins a réalisé son premier album, ‘A Maid of Constant Sorrow’, en 1961. À ses débuts elle n’interprétait que des morceaux d’autres auteurs et compositeurs tels Pete Seeger, Phil Ochs, Jacques Brel et Bob Dylan, ou des chansons traditionnelles. C’est après ce premier album qu’elle signera son contrat avec Elektra Records.
En interprétant leurs compositions, elle a ensuite rencontré d’autres artistes comme Leonard Cohen et Joni Mitchell. Elle connut ses premiers succès importants en 1967 avec son album ‘Wildflowers’ qui comprenait non seulement ses premières compositions mais aussi le titre ‘Both sides now’ qui sera n°8 au Billboard et pour lequel elle recevra un Grammy Award en 1968.
Son album suivant, ‘Who Knows Where The Time Goes’ a été produit en 1968 par Stephen Stills et c’est pour elle qu’il écrivit la chanson ‘Suite Judy Blue Eyes’, devenue culte.
Pendant les années 1970, Judy Collins acquit une solide réputation de chanteuse folk, ce qui ne l’empêcha pas d’élargir son répertoire avec par exemple des chansons de gospel, comme ‘Amazing Grace’, qui eut un énorme succès, ou encore quelques unes de ses propres compositions: ‘My Father’, que l’on retrouve sur l’album ‘Who Knows Where The Time Goes?’, et ‘Born to the Breed’ qui figure sur l’album ‘Judith’. Un album distribué en 1975 et qui comprend une autre perle, ‘Send in the Clowns’, pour laquelle elle recevra un autre Grammy Award.
Parmi les nombreux albums à posséder absolument, signalons la compilation ‘So Early in the Spring – The first 15 years’, sortie en 1977, qui est un recueil de ses meilleures interprétations.
Chanteuse adulée, femme à le personnalité charismatique, représentante de l’UNICEF, ardente militante pour la suppression des mines anti-personnelles, Judy Collins s’investit énormément dans la prévention contre le suicide, son propre fils, Clark Taylor, s’étant suicidé après une longue dépression et une accoutumance à la drogue.
Discographie
Maid of Constant Sorrow (1961)
The Golden Apples of the Sun (1962)
Judy Collins #3 (1964)
The Judy Collins Concert (1964)
Judy Collins' Fifth Album (1965)
In My Life (1966)
Wildflowers (1967)
Who Knows Where The Time Goes? (1968)
Whales and Nightingales (1970)
Both Sides Now (1971)
Living (1971)
Sunny Goodge Street (1972)
True Stories and Other Dreams (1973)
Judith (1975)
Bread and Roses (1976)
So Early in the Spring – The first 15 years (1977)
Hard Times for Lovers (1979)
Running for My Life (1980)
Times of Our Lives (1982)
Home Again (1984)
Trust Your Heart (1987)
The Stars of Christmas (Selected Especially For Avon) (1988)
Sanity and Grace (1989)
Fires of Eden (1990)
Baby's Bedtime (1990)
Baby's Morningtime (1990)
Judy sings Dylan… Just Like a Woman (1993)
Come Rejoice! A Judy Collins Christmas (1994)
Shameless (1994)
Voices (1995)
Christmas at the Biltmore Estate (1997)
Forever: An Anthology (1997)
Both Sides Now (1998)
Classic Broadway (1999)
All on a Wintry Night (2000)
Judy Collins Live at Wolf Trap (2000)
Judy Collins sings Leonard Cohen: Democracy (2004)
The Essential Judy Collins (2004)
Portrait of an American Girl (2004)
Paradise (2010)
Bibliographie
Trust Your Heart (1987)
Amazing Grace (1991)
Sanity and Grace: A Journey of Suicide, Survival and Strength (2003)