ITW préparée et réalisée par Alain Betton le 26 août 2012
Photos : Alain Betton
Artiste du blues outre-Manche, Bill Rutherford, auteur compositeur guitariste harmoniciste et leader de groupe Baskervilles Blues Band, nous présente en avant-première son tout nouvel album, ‘No Ordinary Hound’, concept avec sa nouvelle formation Baskerville Willy. Avec cette gentillesse qui le caractérise et son accent ‘so british’, Bill se pose ‘at home’ durant un bref passage dans l’hexagone et nous fait partager son expérience et sa passion de la musique, son blues aux multiples facettes. Des instants précieux, enrichissants dont l’on ressort grandi.
Bill, tout d’abord un grand plaisir de te retrouver. De quelle région d’Angleterre es-tu originaire?
Je suis né au nord-est de l’Angleterre, près de Newcastle, à proximité de l’Ecosse. Des fois, en France, il vaut mieux dire Ecossais que Anglais, car dans mon cas c`est presque vrai, du moins génétiquement.
Entrons dans le vif du sujet, c’est à dire la musique. Te souviens-tu de ta première guitare?
(sourire) Bien sûr, c’était une guitare-jouet offert pour Noël quand j`avais 9 ans! Elle était en plastique avec 4 cordes. J’étais très déçu mais je n’ai rien dit car dans ma famille nous étions du genre ‘fauché’ après la mort de mon père. Je dois te dire que dans ma famille nous étions des fans inconditionnels des Beatles, comme tous les Anglais à cette époque, je pense, et pas que les Anglais d’ailleurs. Ce sont les Beatles qui m’ont donné le virus. A 16 ans j’ai acheté ma première vraie guitare acoustique et je me suis appliqué à apprendre à en jouer tout seul. Ensuite j’ai eu une guitare folk. J`étais très branché singer-songwriter tels James Taylor ou Joni Mitchell, tu sais? Profonde et intellectuelle…juste comme moi, n`est ce pas? Mais aussi rock et blues: sexy, méchante et dangereuse…comme moi également. C`est compliqué d’être adolescent. Ma première guitare électrique, je l’ai achetée avec mon job d’été, c’est-à-dire éboueur à l’âge de 18 ans. Et lorsque je chante le morceau ‘Garbage Man’ de Muddy Waters, je le fais toujours avec une certaine authenticité.
As-tu une anecdote à nous conter de cette période?
(rires) Yeah…! Quand j’avais 14-15 ans, un copain, Bruce Arthur (qui est devenu un des plus grands batteurs dans ma région) a quitté l’école pour travailler dans l’usine de la ville. Chaque semaine il dépensait tout son salaire pour l’achat de disques. Trois par semaine (hé oui, la vrai richesse!), alors que pour moi et le reste de mes amis c`était plutôt un disque par an, vers Noël. Chaque année, Bruce, et son frère Alan (un pro guitariste avec lequel je joue encore de temps en temps) renouvelaient leur collection. Je me souviens encore, entrant dans leur cuisine, comme tous les soirs, et voir tous les disques en train de sécher dans un égouttoir à assiettes. Mon pote lavait ses disques vinyles dans l’évier de la cuisine, tout comme les assiettes sales, et ensuite il les revendait. Et moi je les rachetais, pas cher. C’est ainsi, grâce à Bruce et Alan, et tout ce temps passé chez eux à écouter et parler musique – et aussi mes achats de leur cuisine – que j’ai découvert l’univers blues de Robert Johnson, B.B. King, John Mayall, Peter Green et bien d’autres…et du jazz, et rock aussi. C’était une bonne formation.
A quand remonte ton premier groupe?
J’ai joué avec le groupe de rock Free Beer, à Londres, avec des musiciens de diverses tendances: un batteur de folk-rock, un guitariste de 1’Afrique style ‘Jerry Garcia rencontre Bongo Wendy’, et le bassiste/chanteur issu du hard-rock. D’ailleurs deux membres de ce groupe ont ensuite formé Iron Maiden. Hé oui, vois tu! J’admets que Free Beer a eu moins de succès que Iron Maiden, mais comme je le dis dans une de mes chansons du nouvel album, ‘It’s just the train that you ride’. Ensuite, j’ai quitté l’Angleterre pour les Etats-Unis, dans l’Illinois près de Chicago, où je suis resté deux ans et demi. Et ensuite six mois au Japon. Dans les années 80 je suis arrivé en France. Ici, j`ai pris plus de temps pour trouver les musiciens et former un groupe. Une question de langue et de culture, je suppose. Evidemment, jouer de la musique blues, rock et jazz aux USA ou en Grande Bretagne est pratique courante et fait plus partie de cette culture. Là-bas ton dentiste, ton manageur de banque, ton éboueur, tout le monde joue dans des groupes. Ce qui manque un peu en France, je pense.
Dis donc, Bill, je me permets d’ouvrir une parenthèse. Notre première rencontre remonte à 2009. Tu accompagnais ce soir-là le groupe In Volt à l’harmonica et non à la guitare. Et quelle prestation tu nous as offerte à l’harmo, je m’en souviens encore!
Yes, my dear fellow, you are very kind (rires). Je t’explique. Au Japon, j’ai rencontré et sympathisé avec un vieil américain du Kentucky, un homme du blues qui m’a fait comprendre que cet instrument à part entière qu’est l’harmonica fait partie de la culture blues. Il m’a fait parvenir de nombreux enregistrements sur cassettes où l’harmo est très présent. Je te cite par exemple Muddy Waters, Sonny Boy Williamson II, Jimmy Reed ou encore Little Walter, que je considère comme le Jimi Hendrix de l’harmonica. Et donc j’ai appris à jouer de cet instrument, effectivement indissociable du blues, avec l’envie de jouer du Chicago Blues.
Ce qui nous amène donc maintenant à parler de ton groupe Baskervilles Blues Band.
Je suis à l’origine du Baskervilles Blues Band, formé en janvier 1995. La formation de base est composée de deux français: Jean-Michel Neumann à la guitare et Philippe Saffray à la basse, d’un canadien, Marty Vickers à la batterie, et deux britanniques, Jérémy Smith aux keyboards et moi-même au chant, guitare et harmo. Notre répertoire revisite le Chicago blues et nous avons sorti l’album ‘Elementary’ en 1997. Sur les douze titres de ce CD j’en ai composé 4, les autres sont des reprises des grands: Howlin Wolf, Muddy Waters, Eddie Boyd, Robert Johnson et Willy Dixon. Pas très original, j’admets, mais 33 ans après, les Rolling Stones ont fait la même chose, alors mieux vaut tard que jamais. Nous avons été sélectionné et avons gagné le premier prix au Tremplin île de France ‘polyphonies’, si je me souviens bien du nom, en 1997, ce qui nous a permis de nous faire connaître, de jouer en île de France et nous avons depuis totalement écoulé la première série de l’album ‘Elementary’.
Joues-tu également à l’étranger avec Baskervilles?
Bien sûr, nous jouons aussi en Angleterre, en Allemagne, au Canada et surtout en Pologne, car notre bassiste Philippe Saffray est marié à une musicienne polonaise. Le blues est bien apprécié en Pologne et nous nous produisons dans des salles de plusieurs centaines de personnes. J’y étais d’ailleurs tout dernièrement car y’a rien de plus simple: prendre l’avion, retrouver les potes, un bon son sur la guitare et un public enthousiaste suivi par la fête polonaise avec des saucisses et bien-sûr la vodka, ‘zdrowia!’
Peut-on associer au nom de ton groupe celui du roman ‘Le chien des Baskervilles’ écrit par Arthur Conan-Doyle et où officie le fameux Sherlock Holmes?
Tout à fait, mais c’est un peu plus compliqué car c’est un jeu de mots et une blague de ma part. Il faut lier deux romans pour comprendre mon humour anglais: ‘The Hound of the Baskervilles’ écrit par Conan-Doyle et ‘Tess of the d’Urbervilles’ écrit par Thomas Hardy. Et voilà l’explication: avant la formation du groupe je jouais avec Tes Lewis, une talentueuse chanteuse new-yorkaise disciple de la regrettée Etta James. On a cherché un nom pour le groupe et j’ai proposé Tes and the Baskervilles: un mélange des deux célèbres romans. Tu me suis, Alain? Non? Pas grave… Je te l’ai dit, c’est de l’humour anglais! De toute façon, moi et peut-être seulement moi, j`ai trouvé ça bien amusant et bien-sûr profond, intellectuel, sexy et dangereux. Et quand j`ai lancé le groupe de blues sans Tes, je me suis dit que le nom de Baskervilles Blues Band nous va très bien, surtout avec la connotation du loup hurlant. Waooooh ! Et en plus, en France, avec un nom comme le mien, ça marche même mieux, tu vois?
Yes, Bill, je te suis. Le lien est fait entre Tes et le chien (rires), voilà c’est de l’humour français! Mais redevenons sérieux. J’ai assisté à plusieurs concerts de Baskervilles Blues Band avec des musiciens différents. Entre autres avec deux musiciens actuels de Nina Van Horn que sont Marten Ingle et Mar Todani…
Malheureusement nous n’avons plus avec nous notre ami guitariste Jean-Michel Neumann, ce dernier est décédé il y a environ 4 ans. J’ai énormément partagé et composé avec lui. Nous avions un style de jeu différent mais tellement complémentaire, il savait faire passer l’émotion dans son jeu de guitare à la manière de Paul Kossoff (Free). J’ai racheté ensuite la Telecaster de Jean-Mich, car je tenais absolument à jouer avec sa guitare pour retrouver son esprit. D’ailleurs le seul solo de guitare électrique que je joue sur le titre ‘Grind you down’ du nouvel album est avec la Tele de Jean-Mich. Même avant le décès de Jean-Mich, nous avions de nombreux musiciens prêts à jouer avec nous en remplacement d’un ou deux absents pour une date de concert. Pour le gig en question dont tu fais référence, c`était une vraie collection de all-stars, mon ami Alan Arthur venu spécialement d`Angleterre, Marten, bien sûr, et Mar. Et ce soir-là, on a eu la chance de jouer avec Amaury Blanchard, le batteur de Renaud et Higelin, qui joue également dans ‘The Martunas’, le groupe de Marten.
Quels sont également les autres musiciens occasionnels avec qui tu partages la scène avec le Baskervilles Blues Band?
Beaucoup de monde, je t’en cite quelques-uns: Sal Bernardi, guitariste et harmoniciste américain, auteur et compositeur de Rickie Lee Jones et Willy Deville; Jean Roussel, originaire de l’île Maurice, un claviériste et pianiste. Son nom est associé à des artistes comme Cat Stevens, Joe Cocker, Bob Marley, the Police, Little Feat, Robert Palmer ou encore Thin Lizzy, entre autres. Il y a aussi Mox Gowland, un harmoniciste anglais que l’on ne présente plus car il a côtoyé les plus grands de ce monde tels David Graham, Peter Green, John Mayall, Eric Clapton, et il a travaillé plusieurs années avec Ike & Tina Turner. Avec Mox, nous avons également joué en duo ensemble, lui à l’harmo et moi à la guitare, ou tous les deux à l’harmo. Il y a aussi Gordon Russell, guitariste de Dr Feelgood and The Twotimers qui a joué avec nous en Angleterre. C’est par l’intermédiaire de notre batteur, Marty Vickers, que ces grands pros jouent avec le groupe. Cela s’explique facilement car Marty est un grand professionnel, il a joué avec les très grands, comme par exemple Chuck Berry, Percy Sledge, et le plus grand blues band du Canada, Downchild. Effectivement, c’étaient les amis de Marty qui jouaient avec les BBBs et ils sont devenus mes amis aussi. Et c’est un énorme privilège et un rêve pour moi d`avoir vécu tout ça. Mais il ne faut pas oublier mon ami Jérôme Gauthier également, que tu connais bien. Tu as vu Jérôme jouer avec nous quelques fois. Je l’ai connu avec son groupe ‘Blue Feet’, avant In Volt. Nous avons aussi en commun le luthier Grégoire Damico, chez qui nous faisons entretenir nos guitares. Jérôme et moi sommes les heureux et fiers propriétaires de guitares incroyables fabriquées par Damico, tout comme Papa Chubby, Mick Jagger et Charlélie, entre autres. Voilà le petit monde Baskervilles Blues Band.
Je dirais que les présentations sont faites, et quel ‘petit monde’ en effet! Parlons maintenant de ton activité brûlante car ces jours-ci sort un nouvel album, ‘No Ordinary Hound’, sous le nom de Baskerville Willy.
Il est bien entendu que l’aventure Baskervilles Blues Band continue mais j’avais depuis quelques temps des compositions de côté et je voulais réaliser un nouveau concept acoustique totalement différent du Chicago blues électrique. C’est la raison pour laquelle je me suis entouré d’autres musiciens pour faire aboutir ce projet que je nommerai mon ‘acoustic blues project’. Je voulais me démarquer, sortir des chemins tracés, et quelque part, surprendre avec ‘No Ordinary Hound’. Eviter même les vieux clichés de blues et utiliser à leur place…(rires)… je dirais presque ‘d’autres vieux clichés de blues’ qui en réalité sont les miens, donc assez différents.
Mais ce ‘Chien errant pas ordinaire’ reste néanmoins un album de blues, n’est-ce pas?
Bien sûr, mais un blues sous d’autres facettes, vois-tu, avec une énergie crue et un côté sombre et mystérieux, quelque chose d’un peu fou, un peu tordu, et bien swampy, avec beaucoup de slide et avec mon sens spécial de l’humour bien cassant, des fois, je pense. Le tout influencé par des artistes tels Captain Beefheart and the Magic Band, Tom Waits, Howlin’Wolf ou Black Keys. Tout cela avec une pointe country de temps en temps, un soupçon de jazz et même un goût de gospel sur certains titres. (Bill prend sa voix profonde avec un fort accent américain exagéré): C`est le Blues, oui, mais pas comme on le connaît.
Je dirais…ce qui fait la différence entre le chien errant et le coyote en référence à l’illustration de la pochette bien sombre de l’opus et du CD lui même.
Ce côté sombre et ‘spooky’ est intentionnel car il restitue l’ambiance recherchée, un peu ‘True Blood’, comme les gens disent. L’extérieur de la pochette vient d’un film d’une jeune cinéaste française, Claudia Marschal, que je remercie beaucoup, car son travail réalisé au Texas dégage une atmosphère étrange et intrigante, parfaite pour illustrer ce disque. En plus, j’ai contacté le photographe canadien Martin Cooper, spécialiste de la photo animalière sauvage pour avoir l’autorisation d’utiliser ses photos de coyotes sur les chemins de fer pour l’album. Il m’a bien gentiment donné son consentement sans contrepartie et je l’en remercie infiniment. Je lui ai dit que si le CD se vend à un million d’exemplaires, nous renégocierons le contrat (rires).
Quels musiciens t’accompagnent sur l’opus?
Nous sommes trois à la base du projet, deux amis et complices américains, Marten Ingle à la contrebasse et Danny Montgomery à la batterie et percussions – il fut batteur d’Elliott Murphy et jouait avec un de mes héros, Taj Mahal – et moi-même aux guitares acoustiques, dobro, harmonica et chant. Nous avons enregistré dans le Fish Ranch studio de Marten en deux après-midi, trois potes ensemble dans une salle avec une super grosse caisse semblable à un tremblement de terre. Après j’ai ajouté l’harmo, le chant et le dobro. Oui, le célèbre dobro. Il y a quelques temps un ami m’avait prêté son dobro, je l’avais testé mais il ne sonnait pas et je l’ai donc fait modifier par Damico, bien sûr, et sa sonorité est devenue phénoménale. Et ce dobro, j’en avais besoin pour l’enregistrement de l’album. Malheureusement, mon ami et son dobro étaient au Costa Rica. Pas de problème: il me l’a fait parvenir en express du Costa Rica. Il est arrivé un peu bosselé, mais avec ce son que je lui connaissais. Le mixage a pris plus de temps que prévu, en partie dû au tremblement de terre de la grosse caisse, avec Marten et moi, chacun échangeant ses idées, pesant le pour, pesant le contre, on garde ou on élimine… Nous nous sommes bien amusés. Marten a réalisé un super travail, il est extrêmement doué, et le produit final, c`est comme le cinéma pour les oreilles. Yeah, I love it.
Comme nous feuilletons ensemble le livret de l’opus, je remarque la présence de musiciens additionnels et guests, alors je te laisse le soin de nous les présenter.
Plusieurs musiciens ont contribué à faire de ce disque quelque chose de très spécial. Certains ont joué sur un seul titre et d’autres sur plusieurs. Jérémie Tepper est peut-être mon guitariste préféré, bien connu de la scène européenne car il a commencé très jeune sa carrière avec Steve Verbeke et a partagé la scène avec de nombreux bluesmen. C’était un énorme plaisir de l’avoir à mes côtés sur une bonne moitié des titres tant en acoustique ou électrique slide guitare et dobro. Tout comme l’ami Mox Gowland à l’harmo, lui dont nous avons déjà parlé précédemment.
Je note la présence de Matthew Salt aux percussions sur une bonne moitié des morceaux…
Matthew est un personnage hors du commun, capable de jouer de la musique avec tout ce qui lui tombe sous la main. Je le connais très bien car j’ai partagé un appartement à Londres avec lui durant trois ans. Il a fait partie du groupe ‘Electric Guitars’ et a tourné également avec Peter Gabriel et enregistré avec Thomas Dolby. Lors de cet enregistrement dans le studio de Marten, à un moment donné il est allé dans la cuisine, a récupéré des couteaux et des baguettes ainsi qu’une grande casserole en cuivre dans laquelle on fait la confiture, il a ajouté deux centimètres d’eau, mais sans la confiture, bien sûr (rire). Et avec tout cela il nous a improvisé quelques bruitages de son cru très surprenants.
Bill sort alors son téléphone portable et me montre un petit enregistrement où l’on voit Matthew tenant le confiturier entouré de deux micros, le faisant bouger pour faire onduler l’eau en le frappant délicatement à la recherche des sonorités voulues…
Bill, et la gent féminine?
La gent féminine est représentée par deux excellentes violonistes, l’une française, Aurore Voilqué, qui a beaucoup de succès actuellement avec Thomas Dutronc, et l’autre, Melissa Cox, qui est australienne. Elles apportent chacune sur un titre une savoureuse touche jazzy (Aurore) et bluegrass (Melissa). Sont également aux choeurs en plus de Marten, Slim Batteux et sa compagne Elisabeth pour une petite touche gospel.
Bill, je te remercie infiniment pour ta disponibilité et ta gentillesse, et je te laisse conclure.
Merci Alain pour cette opportunité de partager mon enthousiasme pour la musique. C’est vraiment quelque chose de très important quand on joue, compose, écrit comme je le fais. Partager ce que l’on aime avec des gens qui donnent leur temps précieux pour t’écouter. Et des fois, ils aiment ça…on est là pour ça. Bon, salut tout le monde, merci pour tout et big bisous!
Et maintenait allez écouter ‘No Ordinary Hound’, treize titres parlant de canines, de trains, de voitures et de femmes, combinés pour offrir un guide de self-help et un test pour vos haut-parleurs et vos caissons de basses. Et finalement, comme Sherlock Holmes répondait quand Watson lui demandait: mais quel est ce hurlement étrange ‘What does it sound like to you?’… Waaooooooooh….!