Interview préparée et réalisée par Frankie Bluesy Pfeiffer (avril 2009)
Traduction: Nathalie ‘Nat’ Harrap
Photos couleurs: © Yann Charles
Photos N/B: © Bruno Migliano
L’homme a croisé la route de nombreux musiciens connus et reconnus tels Bob Dylan et Tom Waits, Big Joe Turner et Muddy Waters ; il a repris des titres de Amy Winehouse, Ray Charles et Irving Berlin ; il a rendu hommage à Charley Patton, Lou Willie Turner et Melvin ‘Lil Son’ Jackson, et il produit désormais des artistes qu’il aime. L’homme est une histoire de la musique de ces 50 dernières années à lui seul, une histoire que le label Dixiefrog propose de découvrir au travers de trois CD dans un prestigieux coffret-hommage à ‘Monsieur’ Duke Robillard, ‘Duke’s Box’, une histoire que le Duke en question a bien voulu parcourir avec nous, entre deux concerts au Méridien, Porte Maillot, à Paris.
FBP : Bonjour Duke. Pour commencer, nous allons, si tu le veux bien, nous concentrer sur ce triple CD, ‘Duke’s Box’, qui est sorti chez Dixiefrog et ma première question est toute simple: qui a choisi les titres qui figurent sur ce triple album?
DR : Tout d’abord je voudrais préciser que ce n’est pas moi, mais Philippe [NDLR : Philippe Langlois, le patron de Dixiefrog], qui a pris l’initiative de sortir ce triple CD. C’est lui qui m’a envoyé ses idées, la sélection de titres qu’il souhaitait voir figurer, et moi j’ai fait quelques changements, mais pas beaucoup, puis j’ai tout classé pour que chaque CD ait sa suite de titres et sa propre…. ‘ambiance musicale’, disons. Le premier CD est du pur blues, le deuxième du swinging et jump blues, le troisième est plus ce que j’appelle du blues scat.
FBP : Cela n’aurait pas été mieux de faire un mix de ces styles, ou bien une suite de titres selon leur date de parution?
DR : Peut-être, mais comme tu le sais, j’ai des fans qui aiment surtout écouter du blues traditionnel, d’autres qui préfèrent ce que je fais en guitare beaucoup plus blues-rock, et puis j’ai des fans qui n’aiment que mon style jazz. C’est pour cela que j’ai pensé qu’il était plus logique d’organiser ce coffret ainsi. Après mes concerts il m’arrive très souvent de discuter avec des gens qui veulent que je leur dédicace un CD et lorsque je leur pose la question de savoir pourquoi ils me font signer tel ou tel album, très souvent c’est la même réponse qu’ils me font: c’est parce qu’ils aiment le style de musique de cet album là.
FBP : Alors pourquoi ne pas avoir sorti un 4ème album consacré au jazz car, comme tu le dis, beaucoup de tes fans aiment Duke Robillard en guitariste de jazz?
DR : Comme tu le sais, mon dernier album chez Dixiefrog, ‘A Swingin’ Session With Duke Robillard’, était du jazz. Alors je ne sais pas si refaire un CD de plus, uniquement pour du jazz, était justifié. Et puis, pour être franc, que Philippe ait eu cette initiative de faire non pas une compilation sur un seul CD, comme on en trouve beaucoup, mais une rétrospective sur 3 CD est déjà formidable, et je l’ai pris comme un honneur d’être ainsi reconnu par un triple album.
FBP : Est-ce que c’est toi qui a proposé de mettre des morceaux inédits, comme ‘The Return of Duke’s Mood’?
DR : En fait, c’est Philippe qui m’a demandé de pouvoir proposer des morceaux inédits, et comme cette idée me plaisait beaucoup, j’en ai choisi quelques uns dans ma réserve de titres que je n’ai pas encore enregistrés ou publiés.
FBP : Et tu as beaucoup d’autres inédits en réserve?
DR : (large sourire) Oui, mais il existe déjà un album d’inédits. C’est un CD qui s’appelle ‘The unheard Duke Robillard’, qui comprend des morceaux inédits et quelques autres proposés à différentes étapes d’une session d’enregistrement, et ce CD est pour le moment uniquement disponible sur mon site internet. [NDLR : www.dukerobillard.com ]
FBP : Et il n’est donc pas disponible ailleurs?
DR : Absolument. C’est peut être dommage car je pense que c’est un album qui plairait à beaucoup de gens. D’ailleurs la majorité des gens qui l’ont acheté et qui m’en parlent après mes concerts me disent qu’il est excellent. Et pour les gens qui s’intéressent vraiment à ma carrière, ce CD leur donne une vision générale de tous les styles de musique que je joue, du jazz acoustique au rock-blues… Plein, plein, plein de choses, en somme,… (sourire) Et puis il faut que je te dise aussi que le son est d’une qualité exceptionnelle, sincèrement.
DR : Absolument. C’est peut être dommage car je pense que c’est un album qui plairait à beaucoup de gens. D’ailleurs la majorité des gens qui l’ont acheté et qui m’en parlent après mes concerts me disent qu’il est excellent. Et pour les gens qui s’intéressent vraiment à ma carrière, ce CD leur donne une vision générale de tous les styles de musique que je joue, du jazz acoustique au rock-blues… Plein, plein, plein de choses, en somme,… (sourire) Et puis il faut que je te dise aussi que le son est d’une qualité exceptionnelle, sincèrement.
FBP : C’est très important, la qualité du son, mais souvent la valeur d’un inédit n’est pas liée à la qualité de l’enregistrement. La qualité du son de certains inédits de Jimmy Hendrix, par exemple, est loin d’être parfaite et pourtant ces enregistrements ont une valeur historique.
DR : Oui, c’est vrai, mais en ce qui me concerne, je peux encore proposer des enregistrements de grande qualité car je suis encore vivant, moi…! (rire) Après, qui sait, peut être que des enregistrements que je possède et dont je trouve la qualité du son plutôt moyenne intéresseront des gens, mais bon, je ne serai plus là pour juger de la qualité ou de la valeur de ces enregistrements… (large sourire)
FBP : Et moi non plus, malheureusement, mais j’aimerais tellement écouter ces inédits… Pourquoi ne rajouterais-tu pas à tes prochains albums un ou deux de ces inédits? Cela donnerait à tes albums un plus, et ce serait mieux que d’attendre que d’autres le fassent après ta mort, non?
DR : (songeur) C’est vrai,… c’est vrai, c’est une très bonne idée que tu me donnes là. J’avais déjà en tête de refaire un second CD d’inédits, mais oui, pourquoi ne pas en glisser quelques uns dans les prochains albums… Merci pour l’idée, car elle me plait beaucoup! (large sourire)
FBP : Et maintenant une question sur ta reprise de ‘Rehab’, de Amy Winehouse. Pourquoi cette reprise? Parce que la chanteuse est à la mode et fait aussi l’actualité, pour la musique ou…?
DR : (me coupant la parole) A cause de la musique. Quand j’ai entendu cette chanson, sans même savoir qui la chantait, j’ai tout de suite pensé que c’est une excellente chanson et que je prendrais du plaisir à la jouer. Concernant Amy Winehouse,… (bref silence) je pense qu’elle a beaucoup de talent, et j’espère qu’elle pourra continuer à produire ce genre de musique car son album m’a vraiment impressionné. C’est une nouvelle musique, une musique d’aujourd’hui, mais inspirée de ce qu’on pourrait appeler la ‘vieille musique’. En l’écoutant chanter j’ai eu le feeling qu’elle s’est chargée d’une lourde mission, faire de la musique moderne populaire dans le style des vieux musiciens que j’aime. C’était un pari osé, et il lui a fallu être très courageuse pour le tenter.
FBP : Est-ce que tu imagines un jour jouer avec elle, ou pour elle?
DR : Sur un CD, oui, peut-être. Qui sait…
DR : Sur un CD, oui, peut-être. Qui sait…
FBP : Et concernant les chansons de Eric Bibb, T-Bone Walker, Bob Dylan ou Tom Waits que tu reprends, comment les choisis-tu? C’est une question de feeling?
DR : Concernant Bob Dylan, c’est parce que j’ai joué avec lui et que nous avons eu un bon feeling ensemble. C’est pour cela que j’ai retenu certaines de ses chansons. Concernant celles de Tom Waits, avec qui j’ai également joué, j’aime beaucoup interpréter ses chansons parce qu’elles sont très bluesy dans la mélodie, dans les paroles, dans le feeling. Ce sont des chansons que je ‘sens’, tu comprends, que je peux interpréter en les faisant miennes.
FBP : Ta version de ‘Love Sick’, de Bob Dylan, serait due, m’a-t’on dit, à une petite revanche par rapport à la chanson qui figure sur l’album de Bob?
DR : (large sourire) Lorsque Bob Dylan a enregistré cette chanson, et l’album, les titres ont été enregistrés avec 12 ou 14 musiciens, je ne sais plus exactement, et tous jouaient en ‘live’ en studio. Après, j’ai découvert que ce que j’avais joué n’avait pas été retenu dans la chanson figurant sur l’album alors que je pensais sincèrement que ma contribution était importante pour la chanson. Voilà pourquoi j’ai voulu refaire une interprétation de ‘Love Sick’.
FBP : Est-ce que tu as eu des commentaires de Bob ou de Tom sur la façon dont tu adaptes et interprètes leurs chansons?
DR : Non. Je ne sais même pas s’ils les ont entendues.
FBP : Tu ne les leur as pas envoyées?
DR : Non. Ce n’est pas à moi de les ennuyer avec ça… (sourire) Ils ont d’autres choses plus importantes à faire que d’écouter leurs chansons interprétées par Duke Robillard…
FBP : Tu ne penses pas qu’ils seraient intéressés?
DR : Si, peut être,… mais je trouve que ce serait présomptueux de ma part de leur envoyer mes interprétations.
FBP : Mais je sais que Tom Waits est intéressé par la manière dont ses titres sont interprétés par d’autres.
DR : Oui, c’est vrai, je sais que ça l’intéresse parce qu’une fois j’étais en voiture avec lui et il a entendu une de ses chansons à la radio interprétée par quelqu’un d’autre et ça lui avait beaucoup plu. J’étais surpris parce que je ne pensais pas que ça pouvait l’intéresser autant.
FBP : C’était quand tu tournais avec lui, en 2006, c’est cela? Il parait d’ailleurs que dans certaines villes les tickets furent vendus en moins d’un quart d’heure…
DR : (rire) C’est vrai, c’est vrai. C’était pendant l’été 2006 et je participais à une tournée de Tom, sur une dizaine de dates, et toutes dans le sud des Etats-Unis. Tom n’était pas allé jouer dans plusieurs de ces villes depuis presque 30 ans et le public l’attendait comme… comment te dire,… C’était pour eux comme si un rêve insensé se réalisait enfin, et oui, par exemple les tickets pour le gig à Louisville se sont vendus en moins de dix minutes. Mais c’est Tom Waits, ça…! (rire)
FBP : Est-ce que tu penses qu’un jour tu feras un album de reprises d’un seul artiste, de Bob Dylan, par exemple?
DR : Quelqu’un m’a déjà suggéré que je le fasse parce que beaucoup de monde adore ma version de ‘Love Sick’, mais je ne pense pas que beaucoup d’autres chansons de Bob puissent faire partie de mon répertoire…
FBP : Et pourquoi pas un album en hommage à Tom Waits, dans le style de ta version de ‘Low Side Of The Road’?
DR : Ca oui, c’est une excellente idée. (songeur) Oui, c’est vraiment une excellente idée…
FBP : Quand tu fais une reprise, comme ‘Low Side Of The Road’ de Tom Waits, est-ce beaucoup de travail? Parce que les deux versions sont tout de même très différentes….
DR : Tu trouves ? Parce que pour moi elles ne sont pas si différentes que ça. ‘Low Side Of The Road’ est une chanson tellement puissante et avec une telle envergure, un tel volume que pour moi ce n’était pas difficile de l’interpréter. C’est venu très naturellement.
FBP : Et comment se passe la session d’enregistrement?
DR : En général, je ne prépare pas la manière dont va se dérouler la session. Tout vient lorsque je suis en studio, très naturellement, parce que je me suis rendu compte que quand j’étais plus jeune j’enregistrais en studio une chanson que j’avais jouée en ‘live’ exactement comme quand j’étais en ‘live’ alors qu’en studio j’aurais du l’enregistrer avec un autre feeling, tu comprends? Maintenant, quand je vais en studio, personne d’autre ne connaît la chanson, personne ne l’a entendu et personne ne sait si ce que nous allons enregistrer va être une chanson originale ou une reprise.
FBP : Et une fois que tu as dévoilé ce sur quoi vous alliez jouer…
DR : (large sourire) Alors on commence à jouer, à jammer, puis chaque musicien dit ce qu’il a envie d’ajouter et ce sur quoi nous développons ensemble. J’aime garder ce feeling de fraîcheur, et qui est différent à chaque fois que l’on est en studio.
FBP : Question piège, maintenant, Duke. Combien de Awards as-tu obtenu?
DR : Combien ? (Duke réfléchit un instant…)
FBP : (sans lui laisser le temps de me répondre) Attaches-tu de l’importance à ces récompenses?
DR : Oui, même si je ne sais pas te dire comme ça, en une seconde, combien de prix j’ai reçus, je suis tout de même sensible à ces prix car ce sont tout de même des marques de reconnaissance, tu comprends… C’est important pour quelqu’un, je pense, d’être apprécié, reconnu. C’est une manière de te remercier pour tout ce que tu as fait pendant des années, et moi cela fait 40 ans que je joue. Alors oui, j’y suis sensible, même si pendant de longues années je n’ai reçu aucun prix.
FBP : Et tu en es un peu amer?
DR : Non. Pas du tout.
FBP : En ce moment tu joues au Méridien mais tu as joué dans le monde entier. Dans quels pays est-ce que tu te sens le plus proche du public, le pays où tu te sens le mieux pour jouer?
DR : Il y a beaucoup d’endroits et de moments qui ont été très spéciaux pour moi et que je n’oublierai jamais. Au début de ma carrière, par exemple, quand j’étais avec mon trio et que je jouais à New York, c’était vraiment quelque chose,… car il n’y a plus de tels endroits maintenant à New York. Et j’adore aussi le public français…
FBP : Tu as joué avec beaucoup d’artistes, beaucoup de musiciens. Quels sont ceux qui ont été les plus importants pour toi? Qui ont rendu des moments inoubliables?
DR : (sans hésiter une seconde) Hé bien il y en a 5 ou 6, dont Big Joe Turner, et puis Muddy Waters, aussi, qui m’a dit que si je faisais partie de son groupe, il règnerait sur le monde entier. (rire) Des moments inoubliables ? Il y en a tellement, tu sais,… comme par exemple quand j’ai joué avec Bob Dylan, Bob est venu me voir et il m’a posé des questions sur la manière dont j’avais enregistré mon album. J’avais du mal à le croire, tu vois. C’est Bob Dylan qui me demandait, à moi, Duke Robillard, des trucs sur la manière dont j’avais enregistré un album… (large sourire)
DR : (sans hésiter une seconde) Hé bien il y en a 5 ou 6, dont Big Joe Turner, et puis Muddy Waters, aussi, qui m’a dit que si je faisais partie de son groupe, il règnerait sur le monde entier. (rire) Des moments inoubliables ? Il y en a tellement, tu sais,… comme par exemple quand j’ai joué avec Bob Dylan, Bob est venu me voir et il m’a posé des questions sur la manière dont j’avais enregistré mon album. J’avais du mal à le croire, tu vois. C’est Bob Dylan qui me demandait, à moi, Duke Robillard, des trucs sur la manière dont j’avais enregistré un album… (large sourire)
FBP : Tu es aussi producteur de John Hammond, Doug James et Debbie Davis. Comment choisis-tu les artistes que tu vas produire?
DR : J’ai commencé tout d’abord à produire mes propres albums parce que je n’arrivais pas à avoir le son que je voulais et maintenant j’ai mon propre studio, même si je ne fais pas tous mes albums dans ce studio. Pour répondre à ta question, je ne choisis pas les artistes, ce sont eux qui viennent vers moi et me demandent de les produire.
FBP : Quels critères as-tu alors pour accepter de produire tel artiste plutôt qu’un autre?
DR : Pour beaucoup, c’est parce que j’admire ce qu’ils font. En général, ce sont des amis, et ils savent que je vais faire quelque chose de bien… Donc bien sûr que je veux les produire.
FBP : Sans réfléchir, là, d’un mot, peux-tu me dire si tu te considères comme un musicien de blues, de jazz ou de rock?
DR : (sourire) Je vais essayer… Quand je prends ma guitare, je me sens plutôt bluesy jazz, car c’est l’essence de ce que je fais. Et puis je pense que c’est dans ce style que je suis le plus à l’aise maintenant, en tant que chanteur que comme musicien. Et puis c’est un style qui convient mieux à quelqu’un de mon âge… (rire)
FBP : Sans doute parce que quand tu étais jeune, tu voulais faire des choses plus dingues, non? Jeune on veut tout casser et avec l’âge, on se calme…
DR : Oui, c’est vrai (large sourire). Mais même quand j’étais jeune j’appréciais les musiciens plus matures, et quand j’ai commencé à jouer du blues, je le faisais déjà avec une certaine maturité. C’est seulement après que j’ai commencé à jouer plus ‘hard’, pour gagner ma vie, pas forcément pour avoir un succès commercial, mais pour correspondre à l’époque. En vieillissant, je me dis plutôt ‘Laisse le monde venir à moi’.
DR : Oui, c’est vrai (large sourire). Mais même quand j’étais jeune j’appréciais les musiciens plus matures, et quand j’ai commencé à jouer du blues, je le faisais déjà avec une certaine maturité. C’est seulement après que j’ai commencé à jouer plus ‘hard’, pour gagner ma vie, pas forcément pour avoir un succès commercial, mais pour correspondre à l’époque. En vieillissant, je me dis plutôt ‘Laisse le monde venir à moi’.
FBP : En tant que producteur et musicien, comment vois-tu l’avenir de l’industrie de la musique? Est-ce qu’il y aura toujours des CD dans quelques années?
DR : (songeur) C’est difficile à dire… La fin des CD? C’est sans doute vrai pour la musique dite commerciale, mais les gens qui me suivent, eux, souhaitent encore avoir des CD en main. Ils veulent écouter de la musique de qualité et aussi pouvoir lire des informations sur ce que je fais. Je ne pense pas que les CD vont disparaître, du moins pour les artistes qui proposent des albums de qualité. Moi, j’ai encore une certaine nostalgie pour les LPs. J’en ai plein à la maison et certains sont vraiment superbes, ce sont de très beaux objets et je pense que les gens qui aiment le genre de musique que je fais continueront à acheter des CD. Du moins, je crois. Mais contrairement à ce que souhaitent quelques artistes, je ne pense pas que le vinyle fera un vrai comeback. Le vinyle fait partie d’une époque révolue…
FBP : Une époque dont il te reste des inédits, et que j’espère que tu proposeras en CD avant que l’époque du CD ne soit révolue…
DR : (rire) Je vois ce que tu veux dire par là, et sois sûr que ce que tu m’as suggéré pour mes inédits m’a donné des idées. Et les idées, c’est le piment de la vie, n’est-ce pas…(rire). Et la vie c’est ce soir, le concert. Tu viendras, j’espère…
FBP : Bien sûr que je serai là…! Et que la vie soit belle…!
DR : A ce soir, donc.
A consulter
Site officiel de Duke Robillard: www.dukerobillard.com
Site de Dixiefrog: www.bluesweb.com
Chronique du CD de Duke Robillard avec ‘Sunny and her Joy Boys’: ici…
Chronique du CD ‘A Swingin’ Session With Duke Robillard’: ici…
Chronique du triple CD ‘Duke’s Box’: ici…
Chronique du CD ‘A Swingin’ Session With Duke Robillard’: ici…
Chronique du triple CD ‘Duke’s Box’: ici…
Site de Yann Charles: www.flickr.com/isayann/collections/
Yann Charles sur MySpace: www.myspace.com/isayann
Le reportage de Duke Robillard en concert au Méridien, signé Yann Charles et ‘Nono’: ici…
Le reportage de Duke Robillard en concert au Méridien, signé Yann Charles et ‘Nono’: ici…
Duke Robillard