CML: J’ai commencé la musique très jeune ; j’ai appris la guitare en autodidacte, toute seule dans ma chambre (rires). C’était plutôt des chansons tristes… Je me sens donc heureuse d’être passée d’une ado un peu déprimée à une personne qui a voyagé et joué dans le monde entier!

 

CML: Mon père m’a beaucoup influencée. Il n’est malheureusement plus là, mais de son vivant c’était une personne qui ne se confiait pas beaucoup. Il avait d’ailleurs abandonné le business musical, étant davantage un ‘songwriter’ qu’un ‘performer’. Je respecte énormément tout ce qu’il a réalisé et les choix qu’il a faits, ce qui m’a beaucoup aidée à me tenir à l’écart de certaines choses.

 

CML: Mes principales influences sont Joni Mitchell, Bob Dylan, Neil Young, l’Americana, tous ces fantastiques songwriters canadiens, mais aussi les gens avec lesquels je joue et je tourne. C’est passionnant de rencontrer des gens et d’entrer en connexion avec eux, musicalement parlant.

 

CML: L’Europe, j’ai toujours voulu y venir et c’est la première année que j’ai la chance d’y être et d’y jouer. J’adore Edith Piaf ; j’ai un album de ses chansons que j’écoute tout le temps, mais sinon je ne connais pas beaucoup la musique européenne,…sauf les Beatles!

 

CML: L’écriture de mes textes est plutôt spontanée: je m’assois avec ma guitare, j’ai un feeling, ou des mots que j’ai envie d’écrire, et parfois tout arrive au même moment…

 

CML: ‘Church Bell Blues’? Je m’étais mariée et je n’étais pas sûre que ça soit une bonne idée (rires). En fait, il s’est avéré que c’était une très mauvaise idée… Et c’est de là que le titre est venu!

 

CML: James Philips. J’ai joué avec lui pendant des années. On avait commencé à jouer ensemble dans des clubs puis on a monté un groupe, puis un autre groupe de style plus country/bluegrass, et jusqu’à maintenant il m’a aidé sur tous mes enregistrements.

 

CML: Je suis contente à l’heure actuelle et en ces temps de crise de ne pas être un label (rires). Les labels se battent pour survivre mais je pense qu’ils vont devoir effectuer du travail en plus, comme assurer la promotion de concerts, et pas uniquement vendre des disques… Je me sens très chanceuse d’être signée sur ce label (NDLR: Truth Nord Records) qui est plutôt célèbre au Canada. J’avais rencontré la personne qui représente le label sans pour autant espérer être signée, je lui avais donné mon album, et comme au label ils l’ont beaucoup apprécié j’ai été très vite submergée de contrats et de coups de fils!!! (rires)

 

CML: Si je ne devais travailler qu’avec un seul artiste…(long silence). Je pourrais vous en citer plusieurs, mais un seul… Je ne sais pas… Probablement Neil Young ou Joni Mitchell, qui ont eu une énorme influence sur moi… Mais je pense que ça ne sera jamais le cas (rires). 

CML: Cette année, concernant les nouveautés, tout le monde adore les Fleet Foxes,… mais j’adore aussi Bonnie Prince Billy.

 

CML: La musique folk est très populaire au Canada, car elle fait partie de notre tradition musicale: l’influence celtique, beaucoup de violons, tout cela inspire aussi beaucoup ce que je fais… C’est l’héritage de plusieurs générations de personnes qui ont voyagé à travers le nord des Etats-Unis, au Canada, voire dans le monde entier pour y jouer leur musique.

Le blues est sans aucun doute une influence majeure. J’avais quelques amis qui écoutaient du blues de façon obsessionnelle et après des années à leurs cotés, le blues a commencé à se faire naturellement sentir dans mon écriture.

 

CML: Les mois à venir, il faut que je finalise l’album sur lequel je travaille, qui sortira dans quelques mois au Canada et probablement un peu plus tard chez vous. J’espère également qu’il sera suivi d’une tournée Européenne, mais je ne saurais pas dire où pour le moment!

A consulter:   

www.myspace.com/bluespowerband