PARIS-MOVE, September 10th 2019 – Pierre Daven-Keller nous présente son nouvel album “Kino Music” avec Helena Noguerra, Arielle Dombasle, et Mareva Galenter. Sortie le 27 septembre 2019 chez Kwaidan Records.
Pierre Daven-Keller nous revient avec Kino Music, un concept album quasi instrumental, composé, arrangé et produit par lui-même, conçu comme la bande originale d’un film imaginaire ou d’un film à imaginer. Sur cet album évoquant Ennio Morricone et Jean-Claude Vannier, Pierre Daven-Keller nous entraine dans une rêverie instrumentale traversée par les voix d’Helena Noguerra, Arielle Dombasle et Mareva Galanter.
Personnage protéiforme, auteur-compositeur-interprète-arrangeur, Pierre Daven-Keller a été pendant plusieurs années ce que l’on peut communément appeler un homme de l’ombre, fidèle accompagnateur de scène de Dominique A ou de Philippe Katerine en tant qu’arrangeur pour les musiques de films sur lesquels Katerine est compositeur ou encore sur Une histoire d’amour, album d’Anna Karina composé par Katerine.
Passionné par les arrangements luxuriants, Pierre Daven-Keller a également collaboré de près avec Miossec et Francoiz Breut. Avec Kino Music, il nous offre un album de rêve, véritable ovni parmi les productions actuelles, un album appelé à devenir culte et à traverser le temps.
Pour regarder La fiancée de l’Atome, avec Helena Noguerra, cliquez ICI
Après ses trois albums dans lesquels Pierre Daven-Keller explorait tantôt les voies d’une certaine chanson pop, tantôt les mystères du quatuor à cordes, voici venir Kino Music, un nouveau projet instrumental qui se tourne vers les couleurs du cinéma et plus précisément vers des cieux italiens. Pierre Daven-Keller n’en fait pas mystère : l’horizon de cet album, c’est Ennio Morricone versant pop et hédoniste, avec une touche de bossa nova et, par extension, un certain type de son de studio auquel on pourrait aussi rattacher un autre grand compositeur de la même génération, Burt Bacharach.
Mais il ne s’agit pas ici de copier la musique de Morricone, mais plutôt de lui donner des prolongements ou encore de retrouver un état d’esprit qui mélange une certaine idée de la légèreté avec une touche de mélancolie. Il faut préciser que, comme le duo Air ou encore le solitaire Forever Pavot, c’est par le cinéma des années 60-70 que Pierre Daven-Keller a été initié à la musique, comme si Morricone mais aussi les bandes originales de François De Roubaix, Michel Magne ou Eric Demarsan avaient coulé dans ses veines.
Rêverie pourrait bien être d’ailleurs le maître-mot de cet album concept. Une rêverie solaire inspirée par la lumière de Marseille, la ville où Pierre Daven-Keller a conçu la quasi-totalité de ce disque.
Une rêverie sensuelle incarnée tout particulièrement par les voix de femmes qui traversent Kino Music. La voix d’Helena Noguerra qui se déploie jusqu’aux limites d’un érotisme torride dans La Fiancée de l’Atome, un des sommets de l’album, également dans le très plaisant Tatoo Totem. Mais aussi celle d’Arielle Dombasle qui, l’espace d’un titre, Salvaje Corazon, vient latiniser l’ambiance pop qui règne dans ce disque de pur plaisir ou encore celle de Mareva Galanter ré-interprétant ce même titre mais dans une version chantée en italien, rebaptisée pour l’occasion Cuore Selvaggio.
Justement, le vif plaisir qu’on éprouve à l’écoute de ce Kino Music tient aussi à cette science du son, de l’orchestration, du mixage propre à Pierre Daven-Keller. Les textures sonores traversées ici par un clavecin, là par un orgue farfisa (comme l’indique justement le titre Farfisa), ailleurs un vibraphone ou un clavecin (comme dans les très réussis Corniche Kennedy, Sirocco ou encore Easy Tempo) font toute la beauté de cet album habité par un sentiment d’enfance, de paradis perdu et soudain retrouvé.
Des arrangements qui font le maximum avec le minimum, c’est-à-dire qui échappent à toute surcharge, et qui permettent à Pierre Daven-Keller de rejoindre le pays imaginaire de son enfance et de nous y embarquer avec lui. Pierre Daven-Keller est parvenu, avec Kino Music, à donner forme à un fantasme ou à une fantaisie, comme un champ magnétique (pour reprendre le titre du morceau qui ouvre l’album), comme la promesse d’un bonheur infini.
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