“We Are Born To Try, That’s Who We Are”, le titre générique de l’album des Part-Time Friends résonne comme un manifeste! Pauline et Florent nous avaient attendris par leurs ballades folk aux mélodies naïves et efficaces. On les retrouve armés de onze nouveaux titres qui s’enchainent sans baisse de régime.
Tout au long de Born To Try, le duo Part-Time Friends affûte comme jamais son songwriting et muscle des titres qui gagnent en fluidité, portés par une dynamique pop jaillissante.
Enregistré au Pays de Galles au mythique studio Monnow Valley, et réalisé par Tom Manning, Born To Try est rempli de joyaux pop ensorcelants comme Ghost Away ou Glitter in My Eyes. Part-Time Friends est de retour avec un disque qui met la barre plus haut, témoigne de la maturité de compositeurs de ce duo surdoué pour écrire des mélodies fulgurantes et terriblement accrocheuses. Le duo chante à deux voix des titres que l’on voudrait reprendre à tue-tête. Pour tourner le clip de Born To Try, Florent et Pauline sont allés dans la ville la plus pop du monde, à Las Vegas, pour des aventures inoubliables.
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A l’écoute de l’album Born To Try, le public des Part-Time Friends sera surpris d’entendre plus distinctement la voix de Florent ainsi qu’un son plus musclé par des synthés organiques et des guitares électriques.
“Le premier album aurait pu sonner comme ça mais on n’avait pas osé le faire à l’époque”, ajoutent-ils.
Leur participation au dernier Chantiers des Francos leur a laissé l’opportunité de se reconstruire et de repenser leur son. Part-Time Friends convoque le souvenir des groupes qu’ils écoutaient ados avec un son, décomplexé et assumé, hérité des nineties.
“Le retour des eighties a duré plus longtemps que les eighties, pour le pire comme le meilleur. Certains font la blague en jouant sur l’attitude et le second degré, mais on ne s’est jamais retrouvés là-dedans”, précise Florent.
Leurs chansons ont le goût des grosses productions pop mais conservent le charme du fait maison, fragile et touchant, d’un groupe comme Daughter. Ils se sont même payé le luxe d’enregistrer leur nouveau single Streets & Staries à Los Angeles, à l’issue d’un atelier d’écriture, à l’invitation d’un éditeur américain.
Pour le reste, ils se sont retrouvés avec la même équipe, à Monmouth au Pays de Galles, dans de meilleures conditions que pour leur premier album. Entre temps, Tom Manning, à la réalisation, s’est offert le mythique studio Monnow Valley où il travaillait comme assistant. C’est à cet endroit qu’Oasis a enregistré son premier single Supersonic (dont la pochette a été shootée à l’endroit même où ils ont posé leurs claviers, ndlr) puis l’album Definitely Maybe.
Il y a eu aussi Simple Mincis, Black Sabbath ou encore Stereophonics. Certains titres sont un clin d’œil assumé au trio The XX, dans le placement des voix notamment(1 Don’t Minci).
Ailleurs ils provoquent la rencontre de T-Rex et Outkast (La La La in LA) ou convoquent le souvenir des groupes Smashing Pumpkins (Ghost Away) et Future Islands (Born To Try).
Seul le morceau Here That Sound, coécrit avec Dan Black, rappelle l’esthétique folk du premier album, en écho àSummertime Burns qu’ils avaient enregistré ensemble. Les textes parlent de rupture consommée, de petite déprime et du besoin de revenir à l’essentiel.
Pauline et Florent se sont souvent sentis perdus dans un monde trop grand pour eux – à l’image de la pochette de l’album shootée au Japon et signée du photographe australien Ben Thomas, fraichement nommé “Hasselblad Master 2018”.
La nouveauté, c’est qu’ils sont plus soudés que jamais!
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